© Afreepress (Lomé, le 28 mai 2013) — Dr Atchi Walla et ses camarades de lutte de la Synergie des travailleurs du Togo (STT) ne sont pas contents de la manière dont les discussions évoluent entre leur regroupement et le gouvernement togolais et ils tiennent à le faire savoir. Réunis en Assemblée générale mardi au Centre communautaire de Tokoin à Lomé, les syndicats à la base formant cette synergie ont dénoncé ce qu’ils appellent le « dilatoire « et le « surplace » du gouvernement. « Nous ne pouvons plus accepter cela », ont menacé ces travailleurs qui ont comme un seul homme, décidé d’une cessation de travail les jeudi 30 et vendredi 31 mai 2013 partout au Togo.
Un bilan « désastreux », c’est ainsi que les travailleurs jugent les négociations gouvernement synergie entreprises il y a un mois. C’est d’ailleurs ce qui, selon Atchi Walla, motive l’appel à cette grève de 48 heures « reconductible ». « Nous ne reviendrons pas ici sans l’obtention de la totalité de nos revendications », a fait savoir de son côté Dr Gilbert Senyo Tsolenyanou.
La STT exige du gouvernement la révision à la hausse de la grille salariale, le paiement des allocations forfaitaires à tous les travailleurs émargeant sur les budgets autonomes, l’amélioration des primes d’allocation à la retraite, la révision de l’âge de départ à la retraite ainsi que plusieurs autres points.
Les travailleurs exigent également des autorités la traduction devant les tribunaux des auteurs de la mort des élèves Douti Sinalengue et Anselme Sinandare tués à Dapaong en avril dernier en marge d’une manifestation de scolaires.