© Afreepress (Lomé, le 2 août 2012) —
Le ministère de la Planification, du Développement et de l’Aménagement du territoire a organisé, en collaboration avec les programmes de coopération entre le gouvernement et le système des Nations Unies (SNU), une rencontre portant sur la validation des résultats et des recommandations de l’évaluation finale du 5e programme de coopération Togo-Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) 2008-2012, a constaté l’Agence Afreepress.
L’évaluation de ce plan d’action quinquennal qui concerne trois domaines à savoir la santé de la reproduction (SP), la population et le développement, l’égalité et équité genre contribuera à la lutte contre la pauvreté dans l’optique de l'atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
Selon le coordonnateur général des programmes de coopération entre le gouvernement et le SNU, Dodji Doévi, cette évaluation consiste à faire le point de ce qui a été fait de bon et à tirer le meilleur parti pour l’élaboration du prochain programme qui va couvrir la période allant de 2014 à 2018.
« En matière de la santé de la reproduction, précise-t-il, les méthodes de planification ont été installées au niveau des populations rurales, ce qui a fait que l’utilisation des méthodes contraceptives a évolué dans les zones couvertes par le programme. Neuf dispensaires ont été réhabilités sur toute l’étendue du territoire, notamment celui de Vogan où le local de chirurgie est en cours de construction. S’agissant de la thématique population et développement, on note la réalisation du recensement général de la population et de l’habitat. Pour ce qui concerne le genre, le programme a essentiellement travaillé sur l’élaboration des documents-cadres ».
À côté de ces réalisations, le programme connaît des faiblesses que les recommandations issues de la revue s’attèlent à corriger, c'est ce qu'a souligné Mme Cécile Mukarubuga, représentante de l’UNFPA au Togo.
« Les objectifs sont à 80 % atteints rendant les résultats très positifs. Mais, il y a eu des recommandations de différents ordres et à plusieurs niveaux. Il convient de centrer nos interventions au niveau rural où se trouve la majorité de la population togolaise pour que tout le monde puisse en profiter. En ce qui concerne la santé de la reproduction et le genre, il est important de pouvoir impliquer des hommes afin qu’ils puissent jouer un rôle très actif dans santé de la reproduction. Il faut également rendre en compte les questions relatives à la jeunesse dans toutes les politiques et les programmes nationaux », a relevé Mme Mukarubuga.