Thèse de Doctorat en Culture et Développement : « Mention très honorable » pour DJANGUENANE Nayondjoua
©Afreepress-(Lomé, le 03 décembre 2017)- DJANGUENANE Nayondjoua a soutenu vendredi 1er décembre dernier sa thèse de Doctorat à l’Institut Confucius de l’Université de Lomé. Cette thèse de Doctorat unique a porté sur les arts, la culture et le développement et est placée sous le thème : « Patrimoine culturel togolais lié à la traite négrière : contribution au développement ».
Il a été question de la présentation des résultats de trois (3) ans de travail de recherche en parcours culture et développement effectuées à l'Institut Régional d'Enseignement Supérieur et de Recherche en Développement Culturel (IRES-RDEC) et à l’Institut National Supérieur des Arts et de l’Action Culturelle (INSAA). Des recherches placées sous la supervision du Professeur titulaire, GOE-AKUE N’buéké Adovi.
Les recherches et apports de la thèse de M. DJANGUENANE ont porté sur la sauvegarde des patrimoines culturels africains en relation avec la traite négrière. Des richesses qui selon lui, sont en voie de disparition au Togo.
L’impétrant a séduit l’assistant à l’issue de la présentation de son travail compilé dans un document de 370 pages. Le jury présidé par le Professeur titulaire, Kodjina KADANGA a jugé M. DJANGUENANE Nayondjoua « digne » du grade de Docteur des Universités et lui a donné sa bénédiction. « Le Jury vous a jugé digne à l’issue de sa délibération de vous décerner le grade de Docteur en Arts, culture et développement avec la mention très honorable », a déclaré Prof. Kodjina KADANGA à la fin de la présentation. « Ce travail est à féliciter dans le sens où il présente un intérêt pour le Togo et pour le projet ‘route de l’esclave’ de l’UNESCO », a indiqué celui-ci.
Le travail du candidat a permis de réaliser l’inventaire du patrimoine culturel lié à la traite négrière et identifier les obstacles à sa patrimonialisation. Il a proposé un programme spécifique de patrimonialisation et de sa mise en valeur afin qu’il participe au développement humain durable des populations togolaises. « Le patrimoine culturel togolais lié à la traite négrière, bien que très riche et varié, contribue peu au développement de l’espace togolais. Pour sortir de cette léthargie, la conservation, la mise en valeur et la promotion de cette richesse par le biais de l’opération de patrimonialisation constituent une des voies idoines », a-t-il recommandé. Il a en outre précisé que sa démarche va dans le sens de l’inscription des vestiges de la traite négrière sur la liste nationale des biens culturels, la création d’un complexe muséal et la définition de circuits touristiques sur toute l’étendue du territoire national.
« J’avais un rêve et ce rêve vient d’être accompli. Donc je ne peux que remercier Dieu », a confié le tout-nouveau Docteur à l’Agence de presse Afreepress.
Il faut rappeler que Dr DJANGUENANE Nayondjoua, est fonctionnaire d’Etat à la retraite et est l’actuel Président de la Commission Nationale de la Francophonie du Togo.
Raphaël A.
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