DOSSIER : Allianz Global Corporate & Specialty évalue les risques perçus par les entreprises togolaises
©Afreepress-(Lomé, le 19 janvier 2018)- Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS) est l'opérateur dédié du groupe Allianz pour les activités d'assurance entreprises et spécialisées. Pour le compte de l’année 2018, l’institution vient de publier le Baromètre des « Risques d’Allianz » réalisé sur les entreprises togolaises.
Dans un rapport détaillé transmis à l’Agence de presse Afreepress, l’institution indique avoir réalisé pour la première fois, le Baromètre d’évaluation des risques perçus par les entreprises togolaises.
Voici l’intégralité du rapport.
BAROMETRE DES RISQUES ALLIANZ
Les interruptions d'activité et les incidents cybernétiques dominent le paysage des risques pour les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs en 2018.
- Pour la première fois, le Baromètre réalisé par Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS), filiale d’Allianz, évalue les risques perçus par les entreprises togolaises.
- Plus de 1 900 experts des risques de 80 pays sondés.
- Avec la nature changeante des risques et l'augmentation des incidents liés au cyber sécurité, les interruptions d'activité constituent la principale menace pour les entreprises dans le monde, y compris au Togo.
- En raison des pertes record liées aux catastrophes naturelles et aux changements climatiques, ces risques reviennent occuper les premiers rangs du classement.
- Les entreprises s'inquiètent des risques et des responsabilités découlant des nouvelles technologies.
Lomé, 18 janvier 2018 : Ils visent l'épine dorsale de l'économie connectée et, lorsqu'ils surviennent, ils peuvent mettre en péril la continuité d'entreprises de toutes tailles et de tous secteurs. L'interruption des affaires (# 1 avec 42% des réponses / # 1 en 2017) et les Cyber incidents (# 2 avec 40% des réponses, contre # 3 en 2017) sont les principaux risques cette année à l'échelle mondiale selon le Baromètre des risques d'Allianz 2018.
Les pertes importantes causées par les catastrophes naturelles (# 3 avec 30% des réponses, en hausse par rapport à # 4 en 2017) sont également une préoccupation croissante pour les entreprises. Dans ce sens, le changement climatique et la volatilité accrue des conditions météorologiques (# 10) figurent dans le top 10 des risques les plus importants, pour la première fois.
En parallèle, l'impact des nouvelles technologies (# 7 2018 Vs # 10 2017) est l'un des risques qui ont connu les plus fortes progressions, car les entreprises reconnaissent que des innovations telles que l'intelligence artificielle ou la mobilité autonome pourraient créer de nouvelles responsabilités et des pertes à plus grande échelle dans le futur.
À l'inverse, les entreprises sont moins préoccupées par les évolutions du marché (# 4 en 2018 Vs # 2 en 2017) qu'il y a 12 mois. Telles sont les principales conclusions du septième Baromètre des risques d'Allianz, publié chaque année par Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS). Le rapport de 2018 est basé sur les réponses d'un nombre record de 1 911 experts des risques provenant de 80 pays.
Principaux risques des entreprises au Togo en 2018
Pour la première fois, le Baromètre des risques d’Allianz inclut les risques les plus redoutés par les entreprises togolaises en 2018. Contrairement au niveau mondial où l'interruption d’activité, les cybers incidents et les catastrophes naturelles sont les principaux risques qui préoccupent les entreprises, au Togo le Top 3 des risques majeurs est occupé par l’incendie, explosion ; les risques politiques et l’interruption d’activité.
Le Togo partage ainsi avec le reste du monde le risque majeur des entreprises en 2018 à savoir l’interruption d’activité.
Les catastrophes naturelles qui constituent le 3e risque le plus redouté au niveau mondial se retrouvent au 4e rang au Togo (#4, 31% des réponses) pour dire combien elles préoccupent aussi les entreprises togolaises. Globalement, les risques les plus élevés en 2018 perçus au plan local se retrouvent également et fortement au plan mondial. Les résultats du Togo constituent par conséquent un bon échantillon du Baromètre des risques d'Allianz 2018.
«Pour la première fois, l'interruption des activités et le cyber risque sont au coude-à-coude dans le Baromètre des risques d'Allianz et ces risques sont de plus en plus interdépendants», déclare Chris Fischer Hirs, Directeur Général d'AGCS. Et de continuer «Qu'ils résultent d'attaques telles que WannaCry, ou plus fréquemment de pannes système, les incidents cybernétiques sont désormais une cause majeure d'interruption des activités pour les entreprises en réseau dont les principaux actifs sont souvent les données, les plates-formes de services ou leurs groupes de clients et fournisseurs. Cependant, les catastrophes naturelles extrêmes de l’année dernière nous rappellent que l’impact des risques naturels ne doit pas non plus être sous-estimé ».
Conclusion : Les gestionnaires de risques font face à un environnement hautement complexe et instable, composé à la fois de risques traditionnels et de nouveaux défis technologiques.
Emergence de nouveaux facteurs d’interruption d’activité
L'interruption d'activité (BI) est considérée comme le risque le plus important pour la sixième année consécutive, arrivant en tête de classement dans 13 pays ainsi que dans les régions Europe, Asie-Pacifique et Afrique et Moyen-Orient de façon globale. Aucune entreprise, quelle que soit sa taille n’est épargnée. Les entreprises sont confrontées à un nombre croissant de scénarios allant des expositions traditionnelles aux risques tels que les incendies, les catastrophes naturelles et les perturbations de la chaîne d'approvisionnement, mais aussi, aux nouveaux déclencheurs issus de la numérisation et de l'interconnexion. Certes, ces derniers n’engendrent pas des dommages matériels, mais provoquent des pertes financières importantes. Ainsi, une panne des systèmes informatiques, des actes de terrorisme ou de violence politique, des incidents liés à la qualité des produits ou à un changement réglementaire imprévu peuvent paralyser temporairement ou durablement les entreprises et avoir un effet dévastateur sur leurs revenus. Pour la première fois, les incidents cybernétiques sont considérés comme le déclencheur BI le plus redouté, selon les entreprises et les experts du risque. La BI elle-même est considéré comme le facteur le plus important de perte après un incident cybernétique. La BI figure également au deuxième rang des risques les plus sous-estimés du Baromètre des risques d'Allianz. «Les entreprises peuvent être surprises par la cause réelle, la portée et l'impact financier d'une perturbation et sous-estimer la complexité de la reprise des activités. Elles doivent continuellement affiner leurs plans d'urgence et de continuité des activités pour refléter le nouvel environnement BI et prendre en compte de manière adéquate la menace croissante des cyber BI», déclare Volker Muench, expert mondial en Dommages et Interruption des Activités chez AGCS.
Evolution continue des risques cybernétiques
Les cybers incidents poursuivent leur tendance haussière dans le Baromètre des risques d'Allianz. Il y a à peine cinq ans, ils figuraient en 15 positions. En 2018, ils sont classés seconds.
Les menaces multiples telles que les violations de données, la responsabilité réseau, les attaques de pirates informatiques ou les cybers BI constituent le risque le plus élevé dans 11 pays et dans la région Amériques, Europe et Asie-Pacifique. Ils figurent également parmi les risques les plus sous-estimé et les principales sources de risque à long terme.
Des événements récents, tels que les attaques WannaCry et Petya ransomware, ont entraîné des pertes financières importantes pour un grand nombre d'entreprises. D'autres, comme Mirai, la plus grande attaque par déni de service distribuée (DDoS) sur les principales plateformes et services Internet en Europe et en Amérique du Nord à fin de 2016, démontrent l'interdépendance des risques et la dépendance commune à l'infrastructure et aux services Internet des fournisseurs.
Au niveau individuel, les failles de sécurité récemment identifiées dans les puces informatiques dans presque tous les appareils récents révèlent la vulnérabilité des sociétés modernes. Le potentiel des événements dits «cyber ouragans», où les pirates perturbent un plus grand nombre d'entreprises en ciblant les dépendances communes aux infrastructures, continuera de croître en 2018.
En parallèle, le risque de confidentialité est de retour sur les devants de la scène après d'énormes violations de données aux États-Unis. L'introduction du règlement général sur la protection des données (GDPR) à travers l'Europe en mai 2018 intensifiera le contrôle, ce qui pourrait donner lieu à des amendes plus importantes et plus lourdes pour les entreprises qui ne s'y conforment pas. Un délai a été communiqué pour se mettre à niveau par rapport aux dispositions du GDPR. «Par rapport aux États-Unis où les lois sont déjà strictes, les entreprises européennes n'ont pas autant conscience des risques liés à la vie privée.
Nombreuses d’entre elles se rendront vite compte que les problèmes de confidentialité peuvent engendrer des coûts importants une fois que le GDPR sera pleinement mis en œuvre », déclare Emy Donavan, directrice mondiale de l’assurance cyber chez AGCS. Et de continuer : « L'expérience a montré que la réponse d'une entreprise à une cyber-crise, comme une violation, a un impact direct sur les coûts, ainsi que sur la réputation et la valeur de marché de ladite entreprise. Cela deviendra encore plus évident sous le GDPR ».
Les menaces cybernétiques varient également en fonction de la taille de l'entreprise ou de l'industrie. «Les petites entreprises risquent d'être paralysées si elles sont touchées par une attaque rançonneuse, tandis que les grandes entreprises sont la cible d'un plus grand nombre de menaces, comme les attaques DDoS qui peuvent perturber les systèmes», explique Donavan.
Les résultats du Baromètre des risques d'Allianz montrent que la prise de conscience du cyber menace est en plein essor parmi les petites et moyennes entreprises, passant de la sixième position à la deuxième pour les petites entreprises et de la troisième à la première chez les moyennes. En ce qui concerne l'exposition sectorielle, les incidents cybernétiques figurent en tête des risques au niveau des secteurs du divertissement et des médias, des services financiers, de la technologie et des télécommunications.
Progression des risques climatiques et technologiques
Après une perte record de 135 milliards de dollars en catastrophes naturelles en 2017 – la plus élevée jamais enregistrée - causée par les ouragans Harvey, Irma et Maria aux États-Unis et aux Caraïbes, les catastrophes naturelles viennent figurer parmi les trois premiers risques mondiaux. L'impact des catastrophes naturelles va bien au-delà des dommages matériels aux biens dans les zones touchées. « À mesure que les industries deviennent plus légères et connectées, les catastrophes naturelles peuvent perturber une grande variété de secteurs dans le monde qui pourraient sembler ne pas être directement touchée », explique Ali Shahkarami, responsable de la recherche sur les risques de catastrophe chez AGCS.
Les répondants craignent que l'an 2017 ne soit précurseur de l'augmentation de l'intensité et de la fréquence des catastrophes naturelles. Le changement climatique / l'augmentation de la volatilité des conditions météorologiques est un nouvel arrivant dans le Top 10 du baromètre des risques en 2018 et le potentiel de perte pour les entreprises est encore plus exacerbé par l'urbanisation rapide dans les zones côtières.
Par ailleurs, le risque lié aux nouvelles technologies a connu la plus grande progression au niveau du Baromètre des risques d'Allianz, passant de la 10ème à la 7ème place.
Il constitue également le deuxième plus grand risque futur à long terme après les incidents cybernétiques auxquels il est étroitement lié.
La vulnérabilité des machines automatisées, voire autonomes ou auto-apprenantes à des échecs ou à des actes malveillants, tels que l'extorsion ou l'espionnage, augmentera à l'avenir et pourrait avoir un impact significatif si des infrastructures critiques, comme les réseaux informatiques ou l'alimentation électrique, sont impliquées. «Même s'il y a moins de pertes grâce à l'automatisation et à la surveillance qui minimisent le facteur d'erreur humaine, cela peut être remplacé par le potentiel de pertes massives, lorsqu'un incident survient», explique Michael Bruch, Directeur des tendances émergentes à AGCS. Les entreprises doivent également se préparer à de nouveaux risques et responsabilités lorsque ces dernières sont transférées d’homme à machine, et donc au fabricant ou au fournisseur de logiciels. La détermination et la couverture de la responsabilité deviendront beaucoup plus difficiles à l'avenir.
Liens de téléchargement
- Baromètre des risques 2018 d’Allianz – cliquez ici pour consulter le rapport complet en anglais
- Cliquez ici pour consulter l’ensemble des annexes en anglais contenant les résultats par régions, pays, secteurs industriels et tailles d’entreprises.
- La plupart des graphiques ainsi que le résumé du rapport sont disponibles en français sur simple demande.
Contacts de presse Bernadette TOMETY: +228 22232350 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
A propos d’Allianz au Maroc et en Afrique
Allianz Maroc s'appuie sur le dynamisme de ses 215 collaborateurs pour servir plus de 600.000 clients au Maroc dont des milliers de professionnels et d’entreprises à travers un large réseau de 160
Agents Généraux et Bureaux Directs répartis sur tout le Royaume, plus d’une centaine de Courtiers ainsi que plusieurs partenaires. Allianz est également présente au Maroc par sa filiale d’assurance- crédit Euler Hermes Acmar. Retrouvez toute l’actualité d’Allianz Maroc sur www.allianz.ma
En Afrique, Allianz est présente dans 17 pays et accompagne ses clients dans 38 pays. Ses 1.500 employés ont réalisé un chiffre d’affaires de 600 millions d’euros en 2016. Allianz est le fournisseur de micro-assurance pour 500.000 familles et individuels à faible revenu en Afrique.
A propos d’Allianz
Le Groupe Allianz compte 86 millions de clients particuliers et entreprises dans plus de 70 pays, ce qui fait de lui l’un des plus grands assureurs et gestionnaires de fonds au monde. En 2016, plus de 140.000 collaborateurs ont contribué à réaliser un chiffre d’affaires de 122,4 milliards d’euros et un bénéfice opérationnel de 10,8 milliards d’euros. Le Groupe Allianz gère un portefeuille d’investissement de 653 milliards d’euros. Les clients d’Allianz bénéficient d’une large gamme de services d’assurance aux particuliers et aux entreprises, allant du dommage à la santé, à l’assurance- crédit et aux programmes d’assurance internationaux. En tant qu’investisseur, Allianz est actif dans une variété de secteurs incluant la dette, les placements, les infrastructures, l’immobilier et les énergies renouvelables.
À propos d'Allianz Global Corporate & Specialty
Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS) est l'opérateur dédié du groupe Allianz pour les activités d'assurance entreprises et spécialisées. AGCS offre des services d'assurance et de conseil en risques dans tous les domaines de spécialisation, transfert de risque alternatif et entreprise: Marine, Aviation (y compris l'espace), Energie, Ingénierie, Divertissement, Lignes financières (D & O), Responsabilité, Mid-Corporate et Immobilier assurance (y compris les programmes d'assurance internationale).
À travers le monde, AGCS est présent dans 32 pays avec des unités propres et dans plus de 210 pays et territoires à travers le réseau et les partenaires du Groupe Allianz. En 2016, elle employait environ 5 000 personnes et fournissait des solutions d'assurance à plus des trois quarts des sociétés du classement Fortune Global 500, pour un montant total de 7,6 milliards d'euros de primes brutes dans le monde chaque année.
AGCS SE est noté AA par Standard & Poor's et A + par A.M. Best.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.agcs.allianz.com ou suivez-nous sur Twitter @AGCS_Insurance LinkedIn et Google+.
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