©Afreepress-(Lomé, le 28 février 2018)- La 2ème édition des journées du commissionnaire agréé en douanes organisée par l’Union professionnelle des Agrées en Douanes (UPRAD-Togo) a officiellement démarré ce mercredi 28 février 2018 à Lomé. Il est question au cours de cette journée, de discuter avec les experts juristes de la situation juridique et pénale du commissionnaire agrée en douanes togolais.

Cette 2ème édition est placée sous le thème : « Quelle protection juridique pour le commissionnaire agréé en douanes dans l’exercice de sa profession ? ». 

La rencontre de 3 jours va permettre aux participants que sont les commissionnaires agréés en douanes venus du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger et du Sénégal ainsi que les acteurs de l’écosystème portuaire à l'instar des manutentionnaires, des consignataires, de la société d’exploitation du guichet unique pour le commerce extérieur (SEGUCE), des services de l’Office Togolais des Recettes (OTR), du Port Autonome de Lomé (PAL), des transporteurs et des opérateurs économiques de réfléchir sur le rôle et la place des agréés en douanes dans la chaîne économique du Togo.  

Les participants auront à discuter de plusieurs thèmes portant notamment sur la constitution de la fédération des commissionnaires agréés en douanes,  de l’Union  Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).

Face aux défis de la mondialisation et de l’intégration qui impose une compétitivité des prix et la qualité des services, Germain Meba, président de la Chambre du Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT), préconise l’assainissement de la profession et sa protection juridique. Un acte qui selon lui, doit constituer des exigences majeures pour tous les acteurs.

« La déclaration que fait le commissionnaire en douanes agréé influe sur les montants des factures à payer auprès du manutentionnaire, de la douane, du port et bien d’autres acteurs », a souligné pour sa part, Fogan Adégnon, Directeur du PAL.

Moulikatou SANT’ANNA