©Afreepress-(Lomé, le 15 mars 2018)- Une délégation du gouvernement togolais dirigée par le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya et celui des Infrastructure et des Transports, Ninsao Gnofam était mercredi 14 mars 2018 à Djeddah en Arabie Saoudite où elle a rencontré le président de la Banque Islamique pour le Développement (BID), Dr Bandar Mohamed Hamza Hajjar, a appris l’Agence de presse Afreepress.

Selon un communiqué rendu public par la Direction de la communication du Ministère de l’Economie et des Finances, les discussions entre les deux parties ont porté sur le renforcement des relations entre la BID et le Togo. Elles ont pris fin par la signature d’un accord de deux prêts en faveur du Togo. Des prêts destinés au financement du projet d’appui aux microfinances.

Par cette convention, indique le communiqué du ministère de l’Economie et des Finances, la BID met à la disposition de l’Etat togolais la somme de 20 millions de Dollars US (environ 11 milliards de francs CFA). «L’objectif principal visé par le projet d’appui à la microfinance est de contribuer à l’amélioration de la finance inclusive, à la réduction de la pauvreté et au renforcement de la résilience des bénéficiaires aux chocs socioéconomiques et climatiques», précise le communiqué.

Occasion pour le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya d’exprimer à ses hôtes, sa gratitude pour le soutien et l’accompagnement qu’ils apportent au Togo. « Les concours de la BID confirment son attachement et sa détermination à accompagner l’Etat togolais dans la mise en œuvre de sa nouvelle stratégie de développement à travers le Plan National de Développement (PND)», a-t-il martelé.  

Le Président de la BID, Dr Bandar Mohamed Hamza Hajjar a réitéré l’engagement de sa banque à soutenir le Togo dans ses efforts de développement.

Le responsable de la BID a confié à la délégation togolaise que l’annulation récente de trois projets ne concerne pas que le Togo ni les prises de décisions du Togo aux Nations Unies. Il s’agit d’une décision concernant l’ensemble des pays membres de la Banque Islamique pour le Développement dont le taux de consommation est faible sur les crédits.

Raphaël A.