©AfreePress-(Lomé, le 11 juin 2018)- « Parvenir à une meilleure production cotonnière et améliorer les conditions de vie des producteurs pour un véritable développement socioéconomique ».  C’est l’objectif visé par la Fédération Nationale des Groupements de Producteurs de Coton au Togo (FNGPC) qui tenu la semaine dernière à Lomé, un atelier de validation du nouveau manuel de procédures du réseau des organisations de producteurs de coton.

La rencontre, qui a pris fin samedi a permis aux participants que sont les producteurs, les responsables des unions des fédérations, ainsi que les techniciens comptables, de s’approprier le contenu du nouveau manuel et ont procédé à sa validation pour rendre viable les structures de la fédération.

« Dans l’ancien manuel de procédure, la gestion de la coopérative était centrée au niveau du siège de la FNGPC, mais avec la restructuration, nous avons donné plus d’autonomie de gestion au niveau de chaque région en affectant les comptables. Et nous voulons, par l’élaboration de ce nouveau document qui est en cours de validation, revoir les nouvelles dispositions pour que la gestion de notre coopérative réponde aux normes de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) », a indiqué à AfreePress, le Président de la FNGPC, Hodabalo YOSSO à l’ouverture des travaux.

Ce document, a-t-il avancé, contient les normes de gestion financière, de gestion administrative, et de gouvernance de la fédération. « Par ce nouveau manuel de procédures, nous voulons assurer la transparence dans la gestion à chaque niveau », a-t-il précisé.

Une série de formations est programmée à l’endroit des membres de la fédération pour renforcer leurs capacités sur les règles de procédures de gestion comptable et financière pour une bonne gouvernance du réseau des Organisations des Producteurs de Coton (OPC).

Il faut souligner que la FNGPC bénéficie d’un appui technique et financier du Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA) du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.

Raphaël A.