©Afreepress-(Làomé, le 09 oct. 2017)- Une rencontre animée samedi 07 octobre 2017 à Lomé, par le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Colonel Yark Damehane en présence de son collègue de la Communication, de la Culture, des Sports et de la Formation Civique, Guy Madjé LORENZO et de la Secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Justice et des Relations avec les institutions de la République, chargée des droits de l'Homme, Mme Nakpah Polo a réuni des officiers des Forces armées togolaises, des représentants des institutions internationales et de défense des droits de l’Homme, des acteurs de la société civile et des medias autour du thème : « Rencontre services de sécurité-institutions de défense de droits de l’Homme-média publics et privés ».  Il s’est agi au cours des échanges, de discuter du travail des forces de l’ordre et de sécurité au Togo, de faire tomber les malentendus et d’affiner les relations de collaboration entre les corps habillés et les autres acteurs de la vie publique du pays à savoir les médias et les défenseurs des droits de l’Homme.

Il est important, a fait savoir le ministre de la Sécurité, que les journalistes, les organisations de défense des droits de l’homme et les forces de l’ordre, chacun de son côté ait une bonne compréhension des différents taches de l’autre pour mieux le comprendre dans l’exécution de ces taches afin de préserver la paix et la cohésion nationale. Il a par ailleurs, appelé les participants à faire preuve de  « plus d’objectivité, d’impartialité et d’équité » ainsi que de partage des informations pour instaurer un climat de confiance.       

« Les forces de l’ordre et de sécurité ne sont pas des saints. Ils sont des produits de la société et comme tout être-humain, ils ont des défauts et des qualités. Ils peuvent commettre des erreurs, mais lorsque tout ce qu’ils font de bien n’est pas perçu et une simple erreur est hissée à la face du monde, parfois ça amène les uns et les autres à être sur la défensive. Ce n’est pas une bonne manière de renforcer la paix sociale dans notre pays », a indiqué le ministre Yark Damehane qui a  exhorté les médias et les organisations de défense des droits de l’Homme à dénoncer également les violences commises à l’endroit des forces de l’ordre. Il arrive que certains défenseurs des droits de l’Homme relatent les faits exactement comme observés dans leurs rapports, mais il arrive également que d’autres s’intéressent seulement aux erreurs et fautes des forces de sécurité tout en ignorant que des dérapages proviennent parfois des manifestants eux-aussi, a-t-il fait savoir.

Cette rencontre de haut niveau a permis aux ministres de la Sécurité et celui de la Communication de situer les responsabilités et d’appeler tous les acteurs à la préservation de la paix.

Raphaël A.