©AfreePress-(Lomé,  le 28 mars  2018)- L'Observatoire Togolais des Médias (OTM) a tenu mercredi 28 mars 2018 à Lomé, un atelier d'échanges consacré aux fondamentaux de la presse et  la responsabilité sociale des journalistes en période de crise.

Atelier auquel a pris part un groupe d'une cinquantaine de professionnels des médias composé essentiellement de Directeurs de publications et de Directeurs de médias audiovisuels.

L'objectif de cette rencontre, a laissé entendre le président de l'OTM, Aimé Komlan Ekpé, est d'amener les professionnels des médias à réfléchir sur les défis de la presse togolaise dans la situation politique actuelle du pays et parler du rôle des médias en cette périodes de crise.

"La presse se présente comme une médaille à deux faces. Elle est capable de renforcer la démocratie ou au contraire, fragiliser les bases des États en difficultés comme le Togo", a laissé entendre M. Ekpé qui a convié les patrons de presse à mieux jouer leur rôle pour l'enracinement de la paix et de l'État de droit dans le pays.

Le droit à libre expression, à l'information et à la critique est un droit fondamental dans une démocratie, a fait savoir de son côté le ministre de la Communication et de la Culture qui s'est fait représenté à la cérémonie d'ouverture par une de ses collaboratrices . 

Il a rappelé aux participants l'impérieuse nécessité de se soumettre aux règles déontologiques qui encadrent l'exercice de la profession de journaliste au Togo. 

De son côté, le Vice-président de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC) M. Octave Olympio s'est dit préoccupé par la couverture que les médias font des événements sociopolitiques qui secouent le Togo plusieurs mois et a condamné la diffusion d'images violentes et choquantes, d'appels à la désobéissance civile et à la haine sur les médias au cours de ces périodes. Il a en outre appelé les organes de presse au Togo à jouer leur rôle d'arbitre impartial qui leur est dévolu par les textes de loi.

Il a également convié les médias  à ne pas se substituer aux acteurs politiques dans leur travail et à promouvoir les notions de paix et de cohésion sociale.

A.Y.