©AfreePress-(Lomé, le 04 mai 2018)- Une quinzaine de journalistes, hommes et femmes venus de différents médias du Togo sont en formation sur la détection des Fake news sur la toile. La session de formation qui a débuté jeudi 03 mai à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de presse prend fin dans la soirée de ce vendredi 04 mai. Organisé par la Banque Ouest Africaine pour le Développement (BOAD), cette rencontre de formation des journalistes est animée par Noël Kokou Tadegnon et Kayi Lawson, journalistes et correspondants respectivement de Deutsche Welle et VOA Afrique. 

Elle vise à donner aux participants, les notions et outils nécessaires dans le but de leur permettre de cultiver un esprit critique vis-à-vis de toutes sortes d'informations reçues principalement en ligne et sur les réseaux sociaux. 

L'esprit critique, a indiqué Kayi Lawson, « reste et demeure la seule et véritable source dont on dispose pour ne pas tomber dans le piège des fake news ».

Selon Noël Tadégnon, le terme «Fake news» a pris de l'ampleur avec l'élection présidentielle américaine de 2016 et s'est donc systématisé.

 Il revient à cet effet et dans ce flux de ces fake news, au journaliste de « douter de TOUS ». Ce nouveau réflexe va servir de fondement pour la rédaction qualitative des articles de presse avec des informations beaucoup plus vérifiées et confirmées.

La formation qui s’achèvera ce vendredi porte sur des communications telles que : « Fake news,  Historique et anatomie Fact-checking », « Eviter le piège des Fake news », « Quels outils pour lutter contre les Fake news ? », « Analyse technique des fichiers image et vidéos », « Archive et géolocalisation » etc.

Cet atelier constitue pour Mme Dédé ASSIONGBON, Chargée de communication à la BOAD,  « la meilleure manière de commémorer la journée mondiale de la presse à travers le renforcement des capacités des journalistes » . 

Il ouvre, a-t-elle dit, la voie à bien d'autres qui se feront dans les prochains jours et représentent la manière choisie par la Banque d'accompagner les acteurs des médias au Togo, a-t-elle précisé.

Donis AYIVI