©AfreePress-(Lomé, le 04 juin 2018)- « Nous sommes des enseignants du supérieur, nous devons donner un bel exemple à ceux que nous formons ». C’est en ces termes que Prof Esohanam Batchana, Secrétaire général du Syndicat National des Enseignants du Supérieur (SNES) a condamné la grève de six (6) jours que certains enseignants de l'Université de Lomé (UL) ont débuté ce lundi 04 juin 2018 pour réclamer l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

Pour le responsable du SNES reçu ce lundi, sur la radio Nana Fm, il n’y a plus aucune « raison » d’entrer en grève à l’Université de Lomé sur des questions d'amélioration des conditions de vie et de travail. « Nous avons eu ce que nous demandons. Sur les autres points, le gouvernement n’a pas encore dit non », a-t-il affirmé.

L’Etat a déboursé 15 milliards de Fcfa pour la revalorisation des salaires et des indemnités des enseignants du supérieur, et le reste sera intégré au budget 2019, a-t-il révélé.

Il estime qu’en ce qui concerne l’application de l’« accord de 2011 », les conditions sont remplies à 85% par rapport aux salaires de base et à 75% par rapport aux indemnités.

Il faut rappeler que le premier responsable de l’Université de Lomé, Professeur  Komla Dodzi Kokoroko a de son côté appelé les enseignants grévistes à prendre leur mal en patience.

En réaction à ce mot d’ordre, le Président de l’UL a estimé que toutes les revendications posées sont « quasiment » prises en compte par le gouvernement. « Le gouvernement a décidé de faire un collectif budgétaire. Reste que le projet passe à l’Assemblée nationale pour que l’argent soit versé aux enseignants », a-t-il rassuré.

Raphaël A.