© Afreepress (le 14 février 2013) — L’avocat français Patrick Klugman, conseil de Loïk Le Floch-Prigent (photo) présent au Togo depuis le 12 février dernier a pris part ce mercredi à une confrontation entre son client, l’ancien PDG du groupe pétrolier ELF et la partie accusatrice, a appris l’Agence Afreepress.
L’Émirati Abass Al Youssef dont la présence à Lomé a été annoncée en début de semaine par la presse locale n’a pu prendre part à cette confrontation. L’absence de Mes Martial Akakpo et Jean Dégli, très impliqués au départ dans ce dossier, était plus « intrigante » pour les témoins de la scène. Le principal plaignant dans cette affaire dite d’« escroquerie internationale », Abass Al Youssef s’est fait représenter par Me Edem Zotchi du cabinet Martial.
Rien n’a filtré de ces entrevues qui ont duré plus de deux heures. Un avocat de Pascal Bodjona, ancien ministre de l’Administration territoriale détenu dans le cadre de cette même affaire, rapporte de son côté que la confrontation a eu lieu en présente de Loïk Le Floch-Prigent, un homme qu’il présente comme « très malade assis à même le sol dans le bureau du juge ».
Loïk Le Floch-Prigent avait été interpellé en septembre 2012 à Abidjan alors qu’il était dans le pays dans le cadre de la présentation de son roman policier « Granit rosse ». Il est accusé par son ancien partenaire d’affaires, Abass Al Youssef d’être le cerveau d’un groupe d’« escrocs », groupe à qui M. Abass dit avoir remis la somme de 48 millions de dollars US destinée à faciliter la procédure de récupération d’une importante fortune de Robert Gueï, ancien Président de la République de Côte d’Ivoire, une fortune oubliée dans une banque au Togo.
Olivier A.