Afreepress (le 28 février 2013) — Agbéyomé Messan Kodjo, président national de l’Organisation pour bâtir dans l’union un Togo solidaire (OBUTS) a bénéficié le 25 février dernier d’une « remise en liberté provisoire » après avoir passé près de 40 jours entre les murs de l’Etat-major de la gendarmerie à Lomé pour « groupement de malfaiteurs » ayant entraîné l’incendie de biens publics et privés.
Le Parti démocratique panafricain (PDP) de Bassabi Kagbara, dans un communiqué rendu public mercredi, dit avoir « pris acte de la remise en liberté provisoire du Président d’Obuts, Messan Agbéyomé KODJO ».
S’adressant au gouvernement, cette formation politique, membre de la coalition Arc-en-ciel, une coalition de cinq patyis politiques de l’opposition, espère que « ceci est un premier pas vers l’apaisement tant souhaité dans cette affaire » et profite de l’occasion pour demander aux autorités togolaises, d’autres « gestes d’apaisement du genre » pour, dit le PDP, ‘encourager le dialogue tant réclamé par toute la classe politique dans une atmosphère de confiance et de sérénité ».
Arrêté le 16 janvier dernier à Lomé, l’ancien Premier ministre togolais est accusé d’être le « bras financier » de la série d’incendies qui a ravagé plusieurs marchés du pays entre le 10 et le 15 janvier dernier. L’homme a toujours rejeté ses accusations.
Olivier A.