OBUTS invite le Gouvernement à faire la lumière sur la «série d’actes d’incivisme » constatée dans le débat politique

© Afreepress (Lomé, le 20 mars 2014)-

« Indignation », c’est le mot qu’utilise le parti d’Agbéyomé Messan Kodjo pour exprimer sa condamnation vis-à-vis de l’agression dont a été victime Nicolas Lawson, patron du PRR au sortir d’une émission sur Kanal Fm. « Le Conseil du Bureau Politique de OBUTS réuni en session ordinaire ce jour à son siège exprime son indignation et sa vive préoccupation par rapport à la résurgence de la violence physique dans le débat politique national comme en témoigne l’agression dont Monsieur Nicolas Lawson, Président du PRR a été victime le 13 mars 2014 au sortir d’un débat politique à la radio Kanal FM », fait savoir l’Organisation pour bâtir dans l’union un Togo solidaire (OBUTS) dans un communiqué dont l’Agence Afreepress a obtenu copie.

OBUTS, selon ledit communiqué, condamne cette « tentative d’agression sur la personne d’un leader politique dont les auteurs se réclameraient d’une formation politique ». Le parti de l’ancien Premier ministre ne s’arrête pas en si bon chemin mais fustige également tous les « actes similaires qui se sont produits dans le passé, notamment les voies de fait exercées sur des militants du Collectif Sauvons le Togo à Kara et à Adéwui, ainsi que les récurrentes menaces de mort signalées par certains journalistes », des choses qui selon les leaders de cette formation politique, sont la « manifestation éloquente du déficit de civisme et de la crise de confiance qui minent la société togolaise ».

Pour aborder les échéances électorales de 2015 dans la paix et la sérénité, il n’y a qu’un seul remède indique Agbéyomé Kodjo. Il faut, dit-il, « un réveil de conscience », « un changement dans les cœurs », « un assainissement des mentalités et des valeurs ».

Pour finir, le parti réaffirme ses compassions au Leader du PRR et exprime sa solidarité à tous les professionnels des médias qu’il encourage à « épouser sans cesse le code éthique et déontologique de leur métier sans altérer la liberté d’expression ».

Olivier A.