© Afreepress (Lomé, le 18 juin 2014)-Les divergences et les désaccords qui interviennent dans les discussions garantissent le pluralisme démocratique. « C’est ça la démocratie, autrement, ce serait le règne de la pensée unique et des diktats et la permanence des arrangements informels ». Tels sont les propos du ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales, Gilbert Bawara sur le site d’information www.republicoftogo.com pour contester l’échec du dialogue politique dernier.
Après avoir signalé que parler de l’échec du dialogue est "impropre", le ministre a rappelé que les institutions que les Togolais se sont démocratiquement données doivent jouer leur rôle pour éviter des conséquences fâcheuses.
« Nous voulons faire en sorte que les institutions qui sont issues du vote des Togolais jouent pleinement leur rôle dans un esprit démocratique et républicain. Si on s’enferme dans une logique de solutions ad hoc, extra institutionnelles, cela peut avoir de fâcheuses conséquences sur le plan constitutionnel. L’APG n’avait pas vocation à régenter indéfiniment la vie politique, encore moins à se substituer aux lois et principes qui gouvernement le fonctionnement régulier des institutions », a-t-il clamé.
Sur la question de l’applicabilité immédiate de la limitation du mandat présidentiel que réclame l’opposition parlementaire, Gilbert Bawara a déclaré dans cet entretien que cela se justifie « d’un point de vue politique et militant ».
Selon lui, « les gens ont le droit de dire une chose et son contraire, de demander ce qu’ils veulent » avant d’ajouter que cette exigence doit davantage être placée sur le terrain de la liberté d’opinion et d’arguments partisans et politiques que toute autre chose.
Pour finir, le ministre rappelle que les « positions et propositions » faites par les uns et les autres au cours du dernier dialogue seront transmises dans les tous prochains jours à l’Assemblée pour qu’elle joue son rôle.
(Photo republicoftogo.com)
Telli K.