© Afreepress (Lomé, le 18 Oct. 2012) — Après l’élection de quinze (15) membres sur les dix-sept (17) que doit compter à terme la Commission électorale nationale et indépendante (CENI), les partis politiques regroupés au sein de la coalition Arc-en-ciel et du collectif « Sauvons le Togo – CST — » font entendre la voix et menacent. Réunis en conférence de presse ce jeudi au siège du collectif des associations contre l’impunité et la torture (CACIT), ces formations politiques engagées dans un bras de fer avec le parti au pouvoir et son allié de l’Union des forces de changement (UFC) ont « mis en garde » le gouvernement contre sa « volonté de vouloir organiser à tout prix et même dans un bain de sang », les prochaines élections législatives et locales.
Le CST et la coalition Arc-en-ciel qui voient dans « ce comportement du gouvernement », la preuve d’une « mauvaise foi » et « la volonté manifeste de plonger le pays dans un chaos certainement plus grave que la situation vécue par les Togolais en 2006 », ont profité de cette sortie médiatique, pour, disent-ils, réitérer leur « ferme détermination à s’opposer par tous les moyens, conformément à la Constitution, à ce énième coup de force ».
En vue d’exprimer publiquement leur opposition à la procédure enclenchée par le gouvernement, les deux organisations ont lancé un appel de mobilisation aux « populations de Lomé et de ses avirons » les 26 et 27 octobre 2012 sur l’esplanade du Palais des congrès de Lomé. Cette manifestation, selon ces deux regroupements, débutera à partir de 14 heures pour prendre fin à 21 heures.
Plus tôt dans la journée de ce jeudi, les responsables de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) étaient eux aussi face à la presse. Au cours de cette rencontre, Jean-Pierre Fabre et ses camarades de lutte ont exprimé leur volonté de débuter leur prochaine manifestation à partir du quartier Tokoin Doumasséssé. Le leader de cette formation a également annoncé la détermination de son parti à ne pas laisser le gouvernement « entraîner » le pays dans des élections qui de leur point de vue risque de ne pas être « libres, équitables et transparentes ».
Photo archives du CST.
Olivier A.