© Afreepress (Lomé, le 13 mars 2014)- Une délégation du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) a échangé avec la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) à Lomé sur des questions liées à l’apatridie, afin de mener une étude sur le sujet pour évaluer la situation au Togo et engager les acteurs des droits de l’homme dans ce combat.
Conduite par Emmanuelle Mitte, l’Administratrice Principale Régionale de l’UNHCR, en charge de l’apatridie, la délégation estime qu’il y a beaucoup de choses que la commission peut faire, pour amener les autorités à prendre conscience des problèmes liés à l’apatridie, et à ratifier les conventions qui s’y affèrent.
« La commission peut aussi travailler sur un plaidoyer avec les autorités en vue de la ratification des conventions sur l’apatridie, ou communiquer avec des personnes ressources qui peuvent trouver des solutions aux situations causées par ce phénomène », a-t-elle insisté.
Adoptée depuis 1954, le 60ème anniversaire de la convention sur la protection des personnes apatrides, est selon Emmanuelle Mitte, une année « essentielle pour développer des projets de lutte contre l’apatridie et inciter les Etats à ratifié cette convention ».
Pour elle, la convention de 1954 et celle de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie, constituent des instruments juridiques essentiels pour « la protection des apatrides dans le monde et pour la prévention et la réduction des cas d’apatridie ».
La commission de l’UNHCR entend par cette démarche sensibilisée les populations togolaises sur les questions d’apatridie, les causes, les conséquences qui en découlent et les moyens de prévention pour une réduction « considérable » des cas d’apatride dans le monde.
L’apatridie désigne la condition des personnes qui n’ont aucune nationalité légale.
Bernadette A.