© Afreepress (Lomé, le 1er Nov. 2012) — l’honneur en novembre prochain
Quelles actions entreprendre pour remettre en valeur et faire la promotion de nos danses et chants du terroir qui sont menacés de disparition ?
C’est la question sur laquelle se sont penchés mercredi à Lomé, au cours d’une conférence de presse, les organisateurs du Festival international de Danses traditionnelles et contemporaines en vue de faire le point sur les préparatifs du festival.
Cette rencontre lance officiellement la première édition de ce festival culturel sous-régionale qui aura lieu au Togo à partir du 16 novembre prochain.
Il importe selon les organisateurs de « contribuer » à la préservation et à la mise en valeur des fonds culturels par la « modernisation » et la diffusion de ce patrimoine immatériel très sensible. « Les chants et danses n’intéressent plus la jeune génération. Certains y voient un anachronisme notoire, une survivance d’un passé révolu » a indiqué à l’Agence Afreepress, Quam Valentin Sodji, président du comité d’organisation.
Cependant, a-t-il relevé, il y a lieu de réagir « rapidement » afin d’éviter le « naufrage » culturel vers lequel, selon lui, se dirige inexorablement le patrimoine culturel africain.
À cette 1re édition placée sous le thème : « les ballets à thèmes », des danses représentatives du patrimoine chorégraphique du Togo vont être performées et appréciées par le public. Les nouvelles
créations en matière de danses contemporaines se feront également une place de choix au cours de cette 1re édition.
C’est une plateforme sous-régionale à laquelle participeront les groupes culturels de plusieurs pays de la sous-région, notamment, le Bénin, le Burkina Faso, le Ghana, le Nigéria et le Togo.
Le festival de danses traditionnelles et contemporaines aura lieu au Togo du 16 au 18 novembre 2012.
Telli K.