© Lomé (le 12 décembre 2012) — Le Togo fait partie des 194 pays qui ont pris part à la 18e convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques qui a eu lieu à Doha au Qatar du 26 novembre au 7 décembre 2012.
La délégation togolaise conduite par la ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, Dédé Ahoéfa Ekoué était devant la presse mardi à Lomé enfin de restituer aux médias les grandes décisions issues des travaux de la conférence de Doha, a constaté l’Agence Afreepress.
La délégation togolaise composée des représentants du gouvernement, de l’Assemblée nationale et de la société civile, s’est accordée à dire que les objectifs poursuivis par ladite conférence n'ont pas été atteints. Entre autres objectifs non atteints, la ministre Dédé Ahoéfa Ekoué parle de la mobilisation de 100 milliards de dollars US décidés à Copenhague et « restées lettre morte » jusqu’à présent.
La délégation ministérielle a également abordé les problèmes d’inondation, de sécheresse et d’érosion côtière auxquels fait face le Togo depuis des décennies et a avancé des pistes de solution en vue de leur règlement.
Pour lutter contre ces phénomènes, le gouvernement compte mettre en place, la Stratégie de Croissance accélérée et de Promotion de l’Emploi, appelée SCAPE et renforcer le cadre institutionnel de mise en œuvre de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.
Selon l’ONG jeune volontaire pour l’Environnement (JVE), « l’humanité a été encore trahie à Doha ».
Telli K.