(Afreepress, Lomé le 13 juil)- Le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR, opposition) dirigé par Me Dodji Apévon prendra part aux consultations qui s’ouvrent ce samedi au Palais de la Présidence de la République, a appris vendredi, Afreepress de sources proches du parti.
Selon ces sources, il est hors de question que le parti refuse la main tendue du chef de l’Etat.
« on ne refuse pas une invitation, il faut aller écouter », confie-t-on au CAR.
Les consultations souhaitées par le Président de la République, après la démission de Gilbert Houngbo, en vue de la formation d'un nouveau gouvernement, devraient normalement avoir lieu vendredi, mais ont été reportées sur ce samedi.
La délégation du CAR sera probablement conduite par son président national, Me Apévon.
La délégation sera reçue à 9 heures GMT par le chef de l'Etat, Faure Gnassingbé.
D'autres partis politiques, à l'instar du Parti du Renouveau et de la Rédemption (PRR) de Jean Nicolas Lawson, répondront également présents à cette invitation, a appris Afreepress.
M. Lawson Nicolas a déclaré vendredi sur Victoire FM (une radio privée de Lomé), être prêt à saisir « la main tendue du président de la République pour ramener l'apaisement au Togo ».
Par contre, l'Alliance Nationale pour le changement (ANC) de Jean-Pierre Fabre et d'autres formations politiques telles l’OBUTS de Messan Agbéyomé Kodjo n’iront pas à cette rencontre d'échanges avec le chef de l'Etat.
Ils reprochent au gouvernement, une série de choses à savoir que le régime continue:
• d’user de violence et de brutalités policières pour empêcher les populations de prendre part aux manifestations pacifiques organisées par les forces démocratiques ;
• de maintenir en détention les personnes arbitrairement arrêtées à la suite manifestations pacifiques des 12 et 13 juin 2012 ;
• de faire retenir par la gendarmerie, les matériels, véhicules et autres affaires injustement saisies au cours de ces manifestations pacifiques ;
• de refuser d’accéder au retour à l’Assemblée nationale, des députés ANC abusivement révoqués de leur mandat parlementaire, malgré deux arrêts de la Cour de Justice de la CEDEAO et deux décisions pertinentes de l’Union Interparlementaire (UIP) ;
• de refuser de restituer les ordinateurs, les procès verbaux et autres documents saisis au CESAL en mars 2010 par la gendarmerie nationale ;
• de priver le Président de l’ANC des libertés élémentaires d’aller et venir en le faisant assigner à résidence...