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Cri de colère des clients de la STCA de Marc Antoine

Режиссер-постановщик видео. Хореограф постановщик флешмобов. Погосский Виталий
Créé le 14 Mai 2012 Écrit par @AFreePress
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STCAElle accueille quotidiennement plus de 200 véhicules dans ses locaux situés en zone portuaire. Toute la journée, c’est avec ferveur et beaucoup d’abnégation que ses ouvriers courent de gauche à droite afin de satisfaire les clients venus de tous les pays de la sous-région pour s’approvisionner en véhicule d’occasion. Derrière cette apparence de gaieté et de quiétude, la Société togolaise de contrôle automobile (STCA) a maille à partir avec ses clients et une partie de ses employés qui n’ont de cesse d’épingler les dirigeants de cette entreprise pour leur « gestion scabreuse » des affaires.

De l’avis de certains clients de la STCA qui ont accepté de se confier à l’Agence Afreepress, « les locaux de la STCA seraient actuellement sans eau », une situation qui, selon ces personnes, n’est pas sans dommage sur la conduite des activités.

D’après les recoupements effectués par l’Agence Afreepress, la STCA a misé sur la construction de forage pour son adduction en eau potable depuis son installation en territoire togolais. Depuis lors, toutes les installations de la société sont approvisionnées en eau grâce à ce forage qui malheureusement tombe en panne le 7 mai dernier. Marc Antoine, le propriétaire des lieux approché par une partie de son personnel oppose un refus de non-recevoir à la demande de réparation introduite par ces derniers.

En guise d’explication, l’homme rejette la faute de la panne intervenue sur le dispositif du forage sur le personnel et lui fait savoir qu’il ne déboursera pas les trois-cent mille (300.000) F Cfa nécessaires aux réparations, quitte à celui-ci de souffrir du manque d’eau dans les sanitaires et autres lieux de toilettes.

Très vite, des victimes collatérales de cette situation sont enregistrées. Elles sont dans la grande majorité, des clients de la STCA qui ont l’habitude de fréquenter les locaux de cette société, seule détentrice du droit de contrôle des véhicules en transit sur le sol togolais. « Mais que fait Marc Antoine de l’argent qu’il récolte ici ? Cela fait une semaine que le problème se pose. Tout l'établissement n'a plus d'eau et les sanitaires ne cessent de puer et de rendre la respiration insupportable au sein des locaux de la STCA. En moyenne par jour il y a plus de deux cent véhicules qui sortent d’ici, alors on ne comprend pas que Marc Antoine puisse refuser de débourser 300 mille F CFA pour réparer les installations d’eau», se plaint un déclarant en douane surpris à la recherche en train de rechercher éperdument des sanitaires où soulager ses besoins.

Un autre client de la STCA témoigne avoir eu les mêmes difficultés à satisfaire des besoins urgents alors qu’il se trouvait au siège de la société pilotée par Marc Antoine. « Nous avons l’impression que Marc Antoine et sa femme fuient leur responsabilité en refusant catégoriquement toute réparation », tempête celui-ci qui souligne que c’est avec de « grandes difficultés que le personnel accompli sa tâche quotidienne au sein de l’entreprise car obligés de côtoyer des odeurs nauséabondes ». « Le siège de STCA est devenu un vaste urinoir ou dépotoir où chacun accompli ses besoins, faute de sanitaires ou de toilettes adaptés », dénonce un autre.

Au cours de cette enquête menée par l’Agence Afreepress sur le fonctionnement de la Société togolaise de contrôle automobile, beaucoup de dysfonctionnements remarqués dans le fonctionnement de cette entreprise, ont été relevés. Ces dysfonctionnements sont entre autres liés aux méthodes de décompte des véhicules contrôlés par la STCA au maquillage des comptes de cette société à la fraude au fisc. A suivre.

Mis à jour le Mardi, 15 Mai 2012 00:50
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