© Afreepress (le 5 février 2013) — Gilchirst Olympio (photo), le président de l’Union des forces de changement (UFC) s’est prononcé ce mardi sur la polémique née d’un article paru dans le journal « L’Indépendant Express », journal qui rapporte l’arrivée à Lomé d’un jeune homme se présentant comme un « fils abandonné de Gilchrist Olympio au Gabon ».
Il y a quelques jours, rapporte le journal de Carlos Ketohou, les employés de l’ambassade du Gabon au Togo ont reçu une visite inopinée. « Il s’agit d’un monsieur de la quarantaine qui est rentré du Gabon et qui était à la recherche de son père. Les agents qui pensaient à un géniteur banal ont été surpris que l’homme cherchait un père qui s’appelle Gilchrist Olympio », relate L’Indépendant Express.
Surpris, poursuit ce journal, ceux-ci l’ont fait asseoir pour lui poser sérieusement la question de savoir si ce qu’il disait était vraiment sérieux. « Et c’est là que le monsieur a déclaré que le leader de l’UFC les a quittés depuis 1979 avec sa mère au Gabon. Pendant toutes ces années, ils n’ont pas eu de ses nouvelles, mais apprenaient qu’il est un homme politique togolais qui était persécuté par le pouvoir en place. Raison pour laquelle personne ne pouvait venir le chercher dans son pays natal. Mais il y a quelques mois, ils ont appris qu’il est revenu s’installer au pays avec le titre de deuxième personnalité après le Chef de l’État », souligne le journal.
Répondant ce mardi à une question relative à cette filiation oubliée, question à lui posée par des journalistes en marge d’une réunion de l’UFC, Gilchrist Olympio n’a pas caché sa surprise devant l'annonce avant d'affirmer avoir de tout temps, voulu avoir un fils. « Je suis très content, j’ai toujours voulu avoir un fils, si un fils est au Togo je serais content et je vais l’accueillir avec mes deux bras », a-t-il répondu.
Pour son entourage, cette affaire n’est pas « vraie ». « Nous sommes habitués à ces genres d’annonces et de plaisanteries », a déclaré à l’Agence Afreepress, l’un de ses plus proches lieutenants.
Olivier A.