© Afreepress (Lomé, le 4 mars 2013) — Les jeunes de la Convergence patriotique panafricaine (CPP) réunis au sein de la Jeunesse patriotique panafricaine (JPP) étaient ce week-end en congrès fédéral au quartier Bè à Lomé pour, ont-ils dit, mettre en place un bureau fédéral. Cette rencontre a été ouverte par le président national du parti, Francis Ekon entouré des premiers responsables de son parti.
La rencontre placée sous le thème : « La jeunesse de la CPP face aux enjeux sociopolitiques de l’heure a été l’occasion pour le président de la CPP de revenir sur le choix politique du parti et d’expliquer au public, les raisons qui sous-tendent un tel choix. “Nous avons dans notre parti un discours d'apaisement qui n'est pas très bien compris parce que nous constatons que c'est ceux qui crient le plus que l'on prend en général au sérieux au Togo”, a-t-il fustigé et d’estimer que cela est une “grave erreur”.
M. Ekon a plaidé devant la jeunesse de Bè et ses environs pour une “alternance apaisée” au Togo de sorte, a-t-il soutenu, que les Togolais “puissent apprendre à vivre ensemble, à travailler ensemble et à avoir un comportement démocratique”.
Un bureau fédéral de 29 membres a été mis en place à l'issue e ce congrès. Ce bureau est dirigé par Innocent Waklatsi, qui a pour mission, ont laissé entendre les responsables de la CPP, de permettre au parti d'obtenir “au moins un siège” dans Lomé Commune.
Le président de la CPP s’est également prononcé sur le maintien du parlement actuel dont le mandat est arrivé à terme et a souhaité que le Togo se dote “très rapidement” d’un nouveau parlement plus représentatif. “Nous aurions voulu voir des députés capables de prendre des initiatives, de faire en sorte que certains dérapages dans notre pays ne soient vus et accepté comme c'est toujours le cas”, a dénoncé le président de la CPP.
La CPP est née en 1999, fruit d’une alliance de plusieurs partis de l’opposition de l’époque. Pendant longtemps dirigé par l’ancien premier ministre Edem Kodjo, le parti est aujourd’hui entre les mains de Francis Ekon, un économiste de formation.
Telli K.