© Afreepress (Lomé, le 12 avril 2013) — Après la zone I, l’enregistrement des futurs électeurs par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) démarre ce vendredi dans la zone II qui va de Lomé commune et Golfe, à la préfecture de Wawa.
Lors d’une rencontre avec la presse organisée jeudi à Lomé, le Collectif « Sauvons le Togo (CST) » et la Coalition Arc-en-ciel ont unanimement exprimé leurs réserves par rapport au démarrage du processus de recensement dans la zone II tout en ne manquant pas de lançer un appel à leurs « militants » et à « toute la population » togolaise à aller se faire recenser et à faire preuve de « vigilance » dans le déroulement de l’opération.
Ces deux organisations de l’opposition n’ont pas manqué non plus au cours de leur sortie médiatqie de fustiger la « non-indépendance de la CENI » et « la volonté du pouvoir en place de conduire cette opération de recensement dans la précipitation et l’impréparation ». « Cette décision prise, à l’instigation du gouvernement, sur fond d’autosatisfaction sur le déroulement du recensement dans la zone I, démontre une fois de plus, non seulement la non-indépendance de la CENI, mais surtout la volonté du pouvoir en place de conduire cette opération de recensement dans la précipitation et l’impréparation », ont dénoncé les responsables du CST et de la Coalition Arc-en-ciel.
Ces deux regroupements pointent précisément du doigt, la durée de l'opération dans la zone II qui est de « 8 jours », les moyens logistiques et humains déployés, qui sont, relèvent-ils, en « inadéquation avec la densité de la population » et le nombre des centres de vote dans la zone. « Comment comprendre qu’après avoir passé au total 17 jours dans la zone I, il soit prévu 8 jours pour le recensement dans la zone II qui représente 57 % de la population contre 43 % pour la zone II », se demandent le CST et la Coalition Arc-en-ciel sur fond de suspission.
Les deux organisations concentrent également leurs critiques sur le « nombre important de kits de recensement en panne et/ou hors d’usage au terme du recensement dans la zone I » et demandent que la durée du recensement dans la zone II soit portée à 21 jours pour permettre la résolution de tous ces problèmes.
Pour finir, ces deux regroupements en lutte pour la conquête du pouvoir au Togo ont manifesté leur « soutien » au mouvement de refus de travail de 72 lancé par la Synergie des travailleurs du Togo et ont réitéré leur appel à l’endroit de la CEDEAO et du corps diplomatique accrédité au Togo à intervenir dans la situation politique togolaise.
Photo archives d'une sortie des deux regroupements.
Olivier A.