© Afreepress (Lomé, le 20 juillet 2013) -: La CEDEAO, en sa qualité d’institution régionale n’endend pas intervenir dans les affaires internes de ses États membres, mais veillera à garantir la stabilité de la région, c’est en substance le message transmis par Alassane Dramane Ouattara, président en exercice de la CEDEAO et Goodluck Jonathan, président de la République aux principaux responsables de formations politiques du Togo.
Au cours de leurs échanges de plusieurs heures avec les représentants des formations politiques du pays, trois principaux sujets ont retenu l’attention des deux hôtes. Les questions de la transmission des résultats, du découpage électoral et du report des élections. « Les deux Chefs d’État ont soulevé des inquiétudes en ce qui concerne la transmission des résultats et le découpage électoral qui à leur avis n’était pas équitable », a relaté à la presse Gilchrist Olympio, président national de l’Union des forces de changement (UFC) pour qui « il n’y a pas de découpage parfait dans le monde. Le découpage au Togo a été adopté en tenant compte de certains facteurs de base qui sont liés aux facteurs démographiques, géographique et historique », a dit M. Olympio.
En seconde position, les débats ont tourné autour du report de l'élection du 25 juillet pour « impréparation », une exigence portée par la classe politique de l'opposition. Il faut néanmoins que l'élection ait lieu « nécessairement » le 25 juillet prochain, ont répondu les deux Chefs d'État mandatés par la CEDEAO à leurs interlocuteurs. « Il y a une inquiétude de la part des Chefs d’État sur les relents de violence au Togo », a rapporté Gilchrist Olympio qui pense cependant que les Togolais sont désormais « conscients » des enjeux et ne se laisseront pas entraîner dans cette voie.
Les deux Chefs d'État ont eu des discussions séparées avec des représentants de l'UFC, d'UNIR, de la Coalition Arc-en-ciel et du CST.
Olivier A.