© Afreepress (Lomé, le 12 août 2013) - Après sa défaite lors des législatives du 25 juillet dernier et suite à la proclamation des résultats définitifs ce lundi par la cour constitutionnelle, le parti Organisation pour bâtir dans l’union un Togo solidaires (Obuts) de l’ex-premier ministre AGBEYOME Kodjo s’est prononcé lundi à travers un communiqué.
Pour le parti défaillant dans la circonscription électorale de Yoto estime ne pas être un « mauvais » perdant. « Nous ne sommes pas de mauvais perdant au contraire, c’est le régime en place qui est plutôt un mauvais joueur. L’objectif poursuivi par le pouvoir étant de démontrer aux yeux de l’opinion nationale et internationale que la formation politique OBUTS et ses représentants, n’ont aucun ancrage sur le territoire national. Les populations de Yoto savent au moins que par leurs suffrages ils ont donné mandat au Président National OBUTS, de les représenter à l’Assemblée Nationale.» Indique AGBEYOME Kodjo le président du parti.
Sans relâche, le parti compte continuer les contestations de tout le srutin. « Nous continuons de contester l’ensemble des résultats de ce scrutin car ils ne sont pas représentatifs de l’expression des suffrages du peuple togolais, ni transparents et sincères car l’ensemble du processus a été vicié, phagocyté et dévoyé » peut-on lire dans le communiqué du parti.
OBUTS « demande au peuple togolais, de demeurer dans l’espérance, car par ces résultats les vainqueurs illégitimes de cette consultation pensent avoir la maitrise de toutes les manettes du pouvoir, mais ils ne peuvent changer le cours du destin de la nation qui va inexorablement se réaliser selon un plan divin, qui échappe au contrôle de l’action humaine. ».
Il faut rappeler que le parti à introduit une requête à la cour constitutionnelle pour contester sa défaite dans la circonscription électorale de Yoto où il représentait le Collectif « Sauvons le Togo » mais sa requête na pas été prise en compte pour « absence de preuve » selon les propos du président de la cour Abdou Assouma ce lundi au siège de l’institution.