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Affaire Eda-Oba : Reglèments de comptes entre Francs-Maçons sous l’oeil complice des services secrets togolais et américains

Режиссер-постановщик видео. Хореограф постановщик флешмобов. Погосский Виталий
Créé le 17 juillet 2012 Écrit par @AFreePress
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eda©Afreepress (Lomé, le 17 juil 2012)-
Le 2 juillet 2012, aux environs de 16 heures, la devanture du luxueux hôtel Eda-Oba, oeuvre du grand architecte togolais Hilaire Locoh Donou, a été le théâtre d’un événement qui a surpris plus d’un Togolais. L’entrée principale et les alentours de ce magnifique bâtiment, véritable art architectural; trônant fièrement au coeur de la capitale togolaise, fut prise d’assaut par un groupe de jeunes hommes, se reclamant de feu Lieutenant Amouzou Koffi. Cette opération, digne des films hollywoodiens, a été menée de main de maître par un « officier », se réclamant de la US Army, l’armée des Etats-Unis d’Amérique.
Nombreux sont les Togolais qui se sont interrogés sur les véritables motifs de cette opération "coup de poing" menée contre le plus fréquenté des hôtels du Togo. Cette action a-t-elle été conduite de façon fortuite contre cet hôtel? Pourquoi les forces de l’ordre et de sécurité présentes sur les lieux ont-elles laissé faire sans rien dire ? Locoh Donou a-t-il réellement usurpé l’immeuble appartenant à la famille Amouzou ? Ce sont là des légitimes questions que continuent de se poser des citoyens togolais.

Dans l’objectif d’apporter une réponse à toutes ces interrogations, nous sommes allés fouiner dans les couloires de cette affaire qui relève plus d’un règlement de comptes entre Francs-Maçons, avec la complicité de réseaux de services secrets, que d’une affaire liée à une dispute foncière; même si cette dispute existe bel et bien. Retour sur une affaire pas comme les autres.

Les rêves fous d’un milliadaire Franc-Maçon

L’affaire remonte aux années 2000 lorsque l’architecte et homme d’affaire Locoh Donou, l’une des personnalités les plus initiées aux rites maçonniques au Togo, décide afin de réaliser un rêve qui lui tenait à cœur depuis des lustres : doter la capitale togolaise d’un hôtel de standing international. L’homme va profiter de ses réseaux maçonniques pour convaincre des banques internationales à lui accorder un important prêt pour la réalisation de ce projet pharaonique. Avec cet argent en poche, il lui fallait maintenant trouver de l’espace pour ériger le monstre de béton au cœur de Lomé. Contactés, certains propriétaires de l’endroit où doit s’ériger l’immeuble cèdent devant les chants de sirène des billets neufs de Locoh-Donou. Mais l’homme doit faire face à une poche de résistance. La famille de son « frère de Yoto », le Lieutenant Koffi Amouzou refuse de lui céder les 600 mètres carrés de terres idéalement situées en bordure du Boulevard Eyadema pour la réalisation du projet. Cependant, n’étant pas homme à céder facilement et fort du levier de son argent, Locoh-Donou rêve toujours d’acquérir le lopin de terre, dont le refus de session constitue le tendon d’Achille de son projet. Mais l’architecte retrouvera très vite le sourire lorsque certains membres de la famille Amouzou, accompagnés de Me Gaba Dos-Reis Kokoè, huissier de justice désignée pour la gestion des biens de feu Lieutenant Amouzou, se présentent à lui pour accepter les quinze (15) millions proposés pour la vente de l’immeuble. Le projet peut alors démarrer et le Taj Mahal de Locoh-Donou peut enfin voir le jour. Mais, il ne fallait pas crier trop vite victoire. D’autres empêcheurs de tourner en rond surgissent de la famille Amouzou pour dénier à l’architecte, la propriété sur le terrain.

L’affaire est alors portée devant les tribunaux et comble de malheur, un certain juge Sogoyou va remettre en cause la vente et ordonna l’arrêt des travaux sous astreinte de 500 mille F CFA par jour de réticence. D’après les avocats du richissime architecte, une opposition aurait été faite contre le référé du juge Sogoyou et que la justice a ordonné aux acquéreurs, la poursuite des travaux en attendant une décision sur le fond du dossier. L’acte 1 de cette saga se boucle là.

On en était alors là, lorsque le 2 juillet 2012, accompagnés de jeunes hommes armés de gourdins, de hâches, de cordelettes, le soldat Kossi Amouzou Beaugard des forces armées américaines, fait irruption sur le domaine de l’hôtel Eda-Oba en menaçant de tout faire sauter si le propriétaire des lieux refusait de reverser à sa famille, la colossale somme de cinq (5) milliards de francs CFA, correspondant à l’amende de 500 mille francs par jour infligée à Locoh-Donou en cas de refus d’obtempérer.

La passivité suspecte des forces de l’ordre
Contrairement à ce qu’elles ont l’habitude de faire voir aux Togolais lorsque ces genres d’affaires éclatent, les forces de police et de gendarmerie du Togo ont présenté ce jour-là, tout un autre visage. Malgré leur forte présence sur les lieux, elles n’ont pas daigné intervenir pour mettre fin à ce qui s’apparentait à un trouble à l’ordre public. Pourquoi ?

Selon Amouzou Kodjo, frère cadet du meneur de l’opération, les forces de l’ordre « étaient là pour protéger les citoyens et les biens ». « Nous aussi nous sommes des citoyens. Elles nous ont vu manifester tout pacifiquement, nous n’avons pas cassé, nous n’avons pas pillé quoi que ce soit.

Alors, elles ont raison de ne pas nous toucher parce qu’elles savent très bien ce qui se passe là-bas ! Tout le monde dans le quartier sait ce qui se passe dans le dossier de feu Lieutenant Amouzou contre Locoh-Donou. Lors de notre manifestation, il n’y a eu ni casse, ni vol. C’est peut-être ce qui devait obliger les forces de l’ordre à intervenir. Plutôt elles sont venues pour protéger M. Locoh-Donou. Ce sont ces forces de l’ordre qui m’ont supplié de convaincre mes frères à quitter les lieux. Je crois qu’elles ont joué leur rôle. Si elles n’étaient pas intervenues, ce serait grave parce que les gens du quartier étaient prêts à en découdre avec M. Locoh-Donou parce qu’ils sont victimes de certains faits de ce monsieur dans le quartier. L’inondation par exemple, qui produit ça dans le quartier ? C’est monsieur Locoh-Donou ! », a plaidé M. Amouzou Kodjo en faveur de la police et de la gendarmerie. Mais d’après des informations recueillies de sources contraires, cette passivité des forces de l’ordre, tire ses sources ailleurs, dans des ordres reçus à une échelle beaucoup plus elevée.

L’Heure de la moisson a-t-elle sonné pour M. Locoh ?

Nul ne peut nier l’existence d’un litige foncier entre Hilaire Locoh-Donou et certains héritiers de feu Lieutenant Amouzou, cela demeure une évidence. Mais la question est de savoir pourquoi ce n’est que maintenant que cette affaire éclate au grand jour et de la plus rocambolesque des manières alors qu’elle remonte à plus de douze (12) ans. « Parce que Locoh-Donou bénéficiait à l’époque d’une protection au sommet de l’Etat, ce qui a changé aujourd’hui », disent nos sources.

Les fondements de la confraternité franc-maçon, sont l’entre-aide et la protection mutuelle. Le propriétaire de l’immeuble Eda-Oba, d’après les informations, a toujours surfé sur cette fraternité entre frères du même courant disséminés à tous les niveaux décisionnels du pays. Tout lui était facile et le dossier en question aurait été délibérément mis sous éteignoir au niveau de la justice togolaise grâce à la complicité d’un certain juge Pétchélébia, l’homme dont le nom revient dans toutes les affaires peu reluisantes ayant court sur la terre de nos aïeux. Mais depuis quelques années, la situation est en train de changer. Les frères maçons togolais adorent de plus en plus à se poser des peaux de banane sous les pieds que de se soutenir mutuellement. Et Locoh-Donou, ne tardera pas à être une victime de cette nouvelle donne. Le plus célèbre des Maçons togolais, dans cette guéguerre entre frères maçons, a la mauvaise idée de faire le choix du camp des plus faibles, car n’ayant pas les rênes du pouvoir politique, de ceux qui vont certainement perdre cette bataille de titans.

Dans cette guerre qui ne dit pas son nom, l’ordre ou le courant de Togoville, qui regroupe en son sein la majorité des Maçons originaires du sud du Togo, s’oppose à l’ordre du Grand Orient, renfermant en son sein la majorité des Maçons originaires du nord du pays. Il importe de le souligner ici que la situation n’est pas si manichéenne comme présentée ici. Certains Maçons originaires du nord ou du sud du pays, se retrouvent facilement dans ces nouveaux courants de pensée opposés. C’est le cas, dit-on, du juge Pétchélébia, qui n’a pas hésité à prendre partie pour le mauvais camp. « C’est cette erreur stratégique, ajoutée à toutes ses nombreuses casseroles qui vont lui coûter sa place de président de la Cour Suprême du Togo », revèle une autre source. Le plan des Maçons proches du pouvoir est d’empêcher par tous les moyens, les membres du courant adverse d’avoir une trop grande puissance financière, ce qui suppose une trop grande capacité de nuisance. On fait feu de tout bois pour entraver l’évolution normale des hommes les plus puissants du camp.

C’est le départ de la chasse ouverte aux milliardaires  depuis quelques années et qui a balayé des gens comme Sow Bertin Agba ou le propriétaire de l’hôtel Novela Star, souligne un initié qui ajoute que « Locoh-Donou est en train de payer pour son choix ». Selon ce dernier, le passage au Togo de Denis Sassou N’Guesso n’a pas été sans conséquence pour certains frères qui refusaient de rentrer dans les rangs. « Le président du Congo Brazzaville avait secrètement donné son OK à un plan d’élimination des autres courants à la faveur du grand Orient, qui regroupe bon nombre des Maçons proches des instances décisionnelles du Togo », indique certaines sources qui ont requis l’anonymat.
Outre cette guerre entre Maçons, on rapporte également que beaucoup d’ennuis ont été faits à Locou-Donou lors de la construction du second immeuble Eda-Oba.

Les sécurocrates dans la danse

Pour des raisons de sécurité, il lui était interdit de dépasser un certain nombre de niveau d’étages dans la construction de son hôtel. On lui a signifié qu’à une certaine hauteur, l’immeuble risquait d’être utilisé comme un point de tir ou d’observation du camp Gnassingbé Eyadema, ancien camp RIT et des jardins de Lomé II, par des personnes mal intentionnées. Mais l’homme fera fi de cette mise en garde et poursuit son projet sans se laisser distraire par les alarmistes. Qu’à cela ne tienne, à la fin des travaux, il est approché par les responsables des services de renseignement du Togo qui lui demandent d’accepter l’installation d’une antenne de renseignements, d’observation et d’écoute dans l’hôtel. L’homme accède à cette demande du bout des lèvres mais s’exécute difficilement. Néanmoins il finira par céder et laisse des cellules de renseignement écumer l’hôtel et ses alentours. Des pilonnes d’écoutes sont mêmes installées au sommet de l’hôtel et les fiches de renseignement des clients sont régulièrement passées au peigne fin par les agents des services secrets togolais, croient savoir certaines personnes.

Certains officiers devenus « milliardaires », d’après les investigations, n’hésitent pas à racketter le propriétaire de l’hôtel, qui passe pour être l’un des multi milliardaires du Togo. On cite le nom d’un officier patron des services de renseignements, d’harceler régulièrement le promoteur hôtelier.

Le rôle des Etats-Unis

Le litige foncier, mettant aux prises Locoh-Donou à la famille Amouzou n’est pas que togolo-togolais. Il met en jeu, les intérêts d’un ressortissant américain et de surcroît, servant sous les drapeaux de la première puissance mondiale. Kossi Amouzou Beaugard, puisqu’il s’agit de lui, n’a de cesse accuser Locoh-Donou et consorts d’avoir fait « faux et usage de faux » de ses documents de commando américain pour réussir à faire « main-basse » sur l’immeuble querellé.

Selon la famille Amouzou, celui-ci, au début du problème aurait saisi le département d’Etat américain afin que les Etats-Unis interviennent dans le dossier en vue de mettre en cause la validité du document qu’il dit falsifié. Mais malgré les incessantes démarches de l’Ambassade des Etats-Unis auprès des autorités togolaises, aucune mesure n’est prise pour situer l’opinion. En désespoir de cause, rapporte-t-on, le vétéran de guerre américain (blessé en Afghanistan) va décider de faire une démonstration de force devant l’hôtel afin de faire plier la justice togolais taxée de corrompue. Au cours de sa descente devant l’hôtel le 2 juillet dernier, le soldat américain disait à qui voulait l’entendre que l’Ambassade des Etats-Unis était informée de l’action "coup de poing" et avait donné son accord. Cette version sera corroborée par des informations faisant état de la présence sur les lieux des agents des forces armées américaines, ayant pour mission de veiller à ce que rien n’arrive au Marin Amouzou. « Lorsque la manifestation du 2 juillet a commencé devant l’hôtel Eda-Oba, il y avait deux soldats américains dans une voiture non loin des lieux qui observaient tout. Ils ont appelé les forces de l’ordre du Togo et les ont mis en garde contre toute action contre leur élément », nous a confié une source bien imprégnée du dossier. D’après celui-ci, Faure Gnassingbé aurait été mis devant le fait accompli et ne pouvait rien faire contre l’action menée devant l’hôtel Eda-Oba le 2 juillet dernier. « Il a préféré sauver son pouvoir que de continuer par couvrir M. Locoh-Donou », lâche cette source. On appendra plus tard que convoqué à l’Etat-major de la gendarmerie pour être écouté, l’Ambassade des Etats-Unis au Togo se serait opposée à cette procédure. L’homme prendra tranquillement son vol le 7 juillet dernier en direction du pays de l’Oncle Sam. En plus de tout cela, d’autres pour expliquer les déboires de M. Locoh-Donou n’hésitent pas à pointer du doigt, la présence de Me Jil-Bénoît Afangbedji, au sein de son collectif d’avocat. Le pouvoir togolais, selon ces personnes, chercherait à décapiter le collectif « Sauvons le Togo », collectif dont est membre l’avocat.
Olivier ADJA
Afreepress

Mis à jour le Mercredi, 18 juillet 2012 07:02
Красивые дома. Загородные дома. Коттеджи. Виллы

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