© Lomé, (le 2 Décembre 2012)- Le gouvernement togolais et ses partenaires notamment le patronat, la société civile et les partenaires techniques et financiers se sont retrouvés mardi à Lomé pour valider le rapport sur l’Aide Publique au Développement(RAPD) de l’année 2012.
Pour Essobozou Awadé, coordonnateur national de la déclaration de Paris à laquelle le Togog est partie depuis 2006, la validation de ce rapport est nécessaire aussi bien pour le pays bénéficiaire de l’aide, ses partenaires et sa population.
« A travers cette rencontre, le gouvernement démontre la transparence et l’efficacité de l’aide qu’il reçoit. A l’égard de ses partenaires suivant le principe de redevabilité mutuelle, le Togo qui reçoit l’aide doit rendre compte de ce qu’il reçoit, le pays qui a donné, doit savoir ce qu’on en a fait de son argent. A travers cette redevabilité, les populations sont également en droit de savoir qu’est-ce qui a été fait, par qui et comment », a indiqué M. Awadé.
Produit par la plateforme de l’aide que le gouvernement a mise en place pour la collecte et l’insertion des données recueillies auprès des partenaires financiers, ce rapport est un document qui sera examiné par les participants à la rencontre pour « son utilisation efficace ».
Des 383 millions de dollars, la grande partie (70%) représentent des dons et le reste (30%) revient au pays bénéficiaire comme prêts.
Concept créé depuis 1960, l’APD est l’ensemble des appuis accordés par d’autres pays aux pays partenaires pour leur développement.
L’APD est composée d’aides bilatérales, multilatérales et des appuis budgétaires. La Banque Mondiale vient en tête des donateurs avec 22,6% de l’APD, suivis du Système des Nations Unies (18,4%), de la Communauté Economique et Monétaire Ouest Africaine(CEDEAO) et la Chine.
Selon Baly Ouattara, conseiller technique de la coordination de l’aide, « ce sont les pays partenaires ou bénéficiaires qui définissent leurs priorités qui à leur tour sont appuyées par les donateurs. Le Togo par exemple avait décidé de rehausser le niveau des infrastructures dans la sous-région. Donc l’accent a été mis effectivement dans la mise à niveau des infrastructures routières ».