© Afreepress (Lomé, le 4 mars 2013) — La semaine dernière, les réfugiés ivoiriens hébergés dans l’enceinte de l’ancien hôtel Tropicana à Avépozo à Lomé avaient tenu à attirer l’attention du Haut commissariat aux réfugiés (HCR) sur leur « situation difficile ». Par un mouvement d’humeur violent, ces réfugiés ont eu à crier leur « désarroi » et demandé au HCR de « reprendre ses livraisons de nourriture ». Ces mouvements avaient donné lieu à des échanges violents entre une partie des manifestants et forces de l'ordre.
Les responsables du Haut commissariat aux réfugiés ont tenu ce lundi à mettre les choses au clair et à expliquer à l’opinion, la « vraie » teneur du problème. Selon Theophilus Vodounou, représentant au Togo du HCR, le différend porterait en réalité sur l’octroi d’une somme d’un million de francs CFA à chaque réfugié dans le cadre du programme d’activité génératrice de revenus. Le HCR ne pourra pas tenir cette promesse à cause des conflits qui se multiplient de par le monde, a soutenu M. Vodounou. Seuls 150 000 F CFA pourraient être reversés à ceux-ci, une éventualité que les réfugiés rejettent avec vigueur.
Après des départs volontaires enregistrés l’année dernière au rang des huit mille (8000) réfugiés que le Togo avait hébergés, ils sont encore plusieurs centaines d’Ivoiriens à vivre en bordure de mer à Lomé. Ces réfugiés vivent en parfaite intelligence avec les populations malgré des crises d’incompréhension qui surviennent de temps à autre.
Olivier A.