© Afreepress (Lomé, le 4 mars 2013) — La Synergie des travailleurs du Togo (STT) était face à la presse ce lundi en vue de dresser le bilan de la première journée de grève lancée dans le secteur public pour exiger du gouvernement, l’amélioration des conditions de travail et de vie des employés de l’État. Réunis au centre communautaire de Tokoin à Lomé, les membres de la STT ont exprimé leur « satisfaction » après cette première journée de grève, qui d’après eux, a été une « parfaite réussite »
Cette première journée, a dit Mme LAWSON Nadou (photo), coordinatrice du mouvement, a « incontestablement été une réussite dans les secteurs de la santé, de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur ». Celle-ci a néanmoins relevé que le secteur de l’administration publique a modérément suivi le mot d’ordre, chose qu'elle a regrettée.
Elle n’est pas moins satisfaite du « degré de réussite de l’action » et a tenu à saluer le « réveil de conscience et la mobilisation » constatés auprès des agents de la fonction publique. « Nous remercions l’ensemble des camarades de tous les secteurs pour le réveil de conscience, pour leur mobilisation et leur détermination en d'arracher le mieux-être du fonctionnaire togolais. Ce niveau de mobilisation doit être maintenu », a lancé la Coordination qui dit être disposée à lutter afin, a-t-elle insisté, de « redonner davantage de crédibilité et de force » à la Synergie dans ses actions.
Au cours de cette rencontre, la Synergie a réitéré « son entière disponibilité » à entrer en négociation avec les autorités sur les points contenus dans la plate-forme revendicative transmise le 4 février dernier au gouvernement.
Cependant, les secrétaires des syndicats regroupés au sein de cette Synergie, après « consultation de leurs camarades à la base », ont décidé de la poursuite du mouvement, a appris l’Agence Afreepress de sources proches de la STT.
La STT est créée le 22 janvier 2013 en protestation à la levée d’un mot d’ordre de grève des centrales syndicales du Togo. Cette synergie s’élève contre l’actuelle valeur indiciaire, contre certains articles du statut général de la fonction publique votée le 20 janvier dernier et contre la non-harmonisation de l’âge de départ à la retraite.
Une grève de trois jours est observée depuis ce lundi par les employés de la fonction publique togolaise.
Bernard A.