© Afreepress (Lomé, le 13 mars 2013) — Conformément au mot d’ordre “Togo sans presse” lancé mardi par huit (8) organisations de la presse togolaise, un bilan de cette journée sans média a été présenté mercredi aux journalistes lors d’une conférence de presse tenue à la Maison de la presse à Lomé. “Le mouvement a été largement suivi à Lomé et à l’intérieur du pays”, ont relevé ces organisations qui parlent d’un taux d’observation de 95 %. “Les Organisations de presse se félicitent de ce succès sans précédent qui marque l’attachement de la corporation aux fondamentaux de la liberté de presse et par ricochet au rejet total de la loi liberticide renforçant les prérogatives de sanction de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC)”, écrivent le Syndicat des journalistes indépendants du Togo (SYNJIT), Journalistes pour les droits de l’homme (JDHO), le Réseau africain des journalistes sur la sécurité humaine et la paix (RAJOSEP), le Syndicat des agents de l’information, techniciens et journalistes des organes publics (SAINTJOP), l’Observatoire des médias pour la démocratie et la bonne gouvernance (OMDG), SOS Journalistes en danger et l’Association des médias pour le progrès (MEDIACTION).
Elles ont tenu cependant à faire remarquer que certains organes de presse auraient “passé outre” cette consigne et travaillé ce jour. Il s’agit, a mentionné Sylvio Combey, porte-parole de ces organisations de “deux (2) journaux, deux (2) radios et deux (2) télévisions” et de “cinq (5) autres journaux” qui ont, relèvent les organisateurs de cette journée, “paru spécialement pour saboter le mot d’ordre”.
Ces Organisations de presse, pour finir, ont invité » l’ensemble des professionnels des médias à rester vigilants et mobilisés pour le succès des autres actions, notamment la journée Togo en rouge le mercredi 13 mars et le sit-in prévu le jeudi 14 mars 2013 à la plage en face de la Présidence de la République ».