© Afreepress (Lomé, le 13 mars 2013) — Pterocarpus erinaceus, une essence communément appelée le faux teck est une espèce à usage multiple et très exploitée en Afrique de l'Ouest. Face à l’« énorme » pression exercée par les populations sur cette essence, des experts venus du Togo, du Burkina Faso et du Niger se retrouvent à Lomé depuis le 12 mars dernier en vue de « prendre des mesures » visant à la conservation et à la protection de l'espèce, a constaté l’Agence Afreepress à l’ouverture d’un atelier de lancement du projet « Caractérisation des peuplements de pterocarpus erinaceus et élaboration de normes de gestion durable en Afrique occidentale ».
Le faux teck a autant de valeur marchande que le vrai. Il est utilisé pour produire le charbon de bois et ses feuilles constituent du fourrage pour les bétails.
Lorsqu’une espèce a autant de valeur marchande, a relevé M. Kokou, professeur à la faculté des sciences à l’Université de Lomé, il faut l’élaboration d’un plan d'aménagement en vue de la réglementation de son utilisation. « Mais dans nos pays, le constat est amer. La rencontre d'aujourd'hui permettra donc d'étudier l'importance socio-économique et de capitaliser les connaissances locales sur les populations de pterocarpus erinaceus, d'analyser leur structure et leur régénération naturelle en fonction des systèmes de production et des conditions écologiques », a indiqué l’enseignant.
L’atelier de Lomé, selon les organisateurs, s'inscrit dans le cadre du Projet d'Appui à l'Enseignement supérieur dans les pays membres de l'UEMOA (PAES), projet lancé le 17 décembre 2007.
Les différents partenaires dudit projet sont : la Faculté des Sciences de l’Université de Lomé (Département de Botanique), la Faculté des Sciences et Tecniques (FST) de l’Université de Maradi (Niger) et l'Institut de l'Environnement et des Recherches agricoles (INERA) du Burkina Faso.
Ida A.