© Afreepress (Lomé, le 11 Sept. 2012) — Les députés togolais représentant le pays au parlement de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), veulent faire connaître cette institution régionale aux populations dont ils sont les porte-voix.
C’est dans ce cadre qu’une rencontre entre ces parlementaires et la presse nationale s’est tenue ce mardi dans la salle de conférence du palais des congrès de Lomé, siège du parlement.
Il a été question, au cours de la rencontre, de présenter à l’opinion nationale, le bilan de la participation du Togo au sein de l’institution régionale et également de sensibiliser les populations sur le rôle du parlement de la CEDEAO dans la construction d’une Afrique unie et homogène. « Faire le point des activités menées au sein du parlement de la CEDEAO, c’est l’objectif spécifique assigné à cette rencontre », a laissé entendre l’Honorable Maria Larba Apoudjak, Présidente de la commission Affaire juridique et judiciaire au sein du parlement de la CEDEAO.
Selon ces députés, le bilan de la participation du Togo aux travaux de ce parlement est « globalement positif ». D’après le député Nicodème Habia, président de la commission Genre, emploi et bien-être social à Abuja, ville où siège le parlement, le bilan « est plus que positif ». « Vous avez appris comment les députés se sont battus pour le départ de Tandja du pouvoir au Niger et du capitaine Sanogo au Mali. », a-t-il fait observer.
Celui-ci n’a pas manqué de faire la liste de certaines activités qui ont été menées par la commission dont il est le président. Selon Nicodème Habia, la « défense des femmes » a été l’une des préoccupations majeures de la commission Genre, emploi et bien-être social du parlement de la CEDEAO. « Les femmes représentent aujourd’hui plus de 50 % de la population et si nous abandonnons ces femmes, nous ne pourrons rein faire », explique-t-il.
Sur le plan économique, les députés ont levé le voile sur un projet en cours au sein du parlement de la CEDEAO, projet devant mener les États membres de ce regroupement régional, « d’ici 2020, à une monnaie unique ».
Les parlementaires togolais ont profité de cette sortie pour demander le « renforcement des prérogatives » de leur institution, afin, disent-ils, « de jouer pleinement le rôle qui leur est dévolu ». « Le parlement pourrait pleinement jouer son rôle parce que c’est un outil d’intégration. L’organe d’exécution au niveau de la CEDEAO c’est la commission. Donc quand le parlement fait ses recommandations, elles sont reversées au niveau de la commission qui est l’organe exécutif », a regretté l’honorable, Maria Larba Apoudjak, qui souhaite une « plus grande autonomie de décision du parlement de la CEDEAO » ?
Le parlement de la CEDEAO est composé de 13 commissions.