© Afreepress (Lomé, le 20 mars 2013) — La ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, Dédé Ahoéfa Ekoué (photo) a présidé en début de semaine à Lomé à l’ouverture officielle de la 2e rencontre régionale francophone sur les Programmes d’Action nationale d’Adaptation (PANA) et leurs plans d’action à moyens et longs termes sur l’adaptation des changements climatiques, a constaté l’Agence Afreepress.
Organisée par le Secrétariat de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), cette rencontre regroupera pendant cinq (5) jours, quatre-vingt-cinq (85) participants venus des pays les moins avancés (PMA) d’Afrique francophone et lusophone.
Cet atelier des PMA, a laissé entendre la ministre, a pour objectif d’aider ces pays à « acquérir des capacités » devant leur permettre d’élaborer des plans d’action nationaux à moyens et longs termes pour l’adaptation au changement climatique.
Même si le Togo dispose déjà en la matière d’un plan d’action national « à court terme », l’idée, selon Mme Ekoué, « c’est d’aller au-delà de ce délai pour avoir une planification sur le moyen et long terme » afin de trouver des « solutions beaucoup plus intégrées et plus appropriées aux problèmes climatiques ».
C’est en cela que la Stratégie de Croissance accélérée et de Promotion de l’Emploi (SCAPE) sur la période allant de 2013 à 2017 a déjà planté le décor, a mentionné Mme Dédé Ahouefa, ce, a-t-elle souligné, à travers la volonté affichée des autorités d’arriver à trouver des solutions aux problèmes d’inondations, de sécheresse, d’érosion côtière et au changement climatique.
Sont présents à cette rencontre régionale les représentants du Programme des Nations Unies pour le Développement conduits par Khardiata Lo N’Diaye et le Secrétaire de la CCNUCC, Paul Desanker. Des pays tels que le Bénin, le Burkina Faso, les Îles Comores, le Madagascar, le Rwanda et le Tchad sont également représentés à cette rencontre.
Telli K.