© Afreepress (Lomé, le 18 sept. 2012) —
Le ministre de la Santé, Charles Kondi Agba, a annoncé lundi lors d’une conférence de presse organisée à son cabinet à Lomé, le lancement ce mardi d’une campagne de traitement gratuit au paludisme prévue pour durer une quinzaine de jours dans tous les centres de santé publics du territoire togolais, a constaté l’Agence Afreepress.
La particularité de cette campagne de traitement gratuit du paludisme financé par le Fonds des Nations Unies pour le Paludisme, la Tuberculose et le VIH/SIDA, selon le ministre de la Santé, réside dans les tests auxquels le personnel soignant va procéder dans le but de diagnostiquer le paludisme chez les patients qui se présenteront dans les centres de santé.
«Le but de cette conférence de presse, c’est d’annoncer à la population qu’à partir de demain et ceci pendant quinze jours, il y aura sur toute l’étendue du territoire, un traitement gratuit contre le paludisme », a fait savoir le professeur Kondi Charles Agba.
Selon celui-ci, les patients qui se présenteront dans les centres de santé, parce qu’ils souffrent de paludisme, « seront traités gratuitement ». « Désormais nous ne traitons pas automatiquement et systématiquement le paludisme. Nous testons pour être sûrs que c’est vraiment du paludisme dont souffre le patient. Le test, comme le traitement, sera gratuit pendant 15 jours », a expliquer le détenteur du portefeuille de la Santé.
Cette campagne qui démarre en ce mois de septembre marque, selon les responsables du ministère de la Santé, « la ferme volonté du gouvernement de réduire le taux de prévalence du paludisme au Togo après la campagne de traitement gratuit organisé en juin dernier et le traitement préventif intermittent mis à la disposition des femmes enceintes ».
Le ministre Agba a saisi l’occasion de cette conférence de presse pour lancer un appel aux personnes qui « présenteraient des signes de paludisme », à sortir « massivement ». Il a également vivement souhaité qu’un vaccin soit trouvé à ce mal « dans les plus brefs délais » en vue, a-t-il dit, de lutter efficacement contre cette maladie.
Le paludisme, il faut le rappeler, est la première cause de mortalité au Togo avec en moyenne, le décès d’une personne sur vingt qui souffrent de la maladie.
Les personnes les plus vulnérables restent les enfants de moins de cinq.