Accusée d’avoir tué mystiquement ses comédiens, Akissi Delta répond à ses Spécial

Écrit par  Publié dans Interviews mardi, 04 août 2015 07:53
Accusée d’avoir tué mystiquement ses comédiens, Akissi Delta répond à ses

©Afreepress-(Lomé, le 04 Août 2015)- Arriverons-nous un jour à déceler le vrai du faux dans le conflit qui oppose  Akissi Loukou Delphine alias Akissi Delta à une partie de ses comédiens ? Cette self made woman, réalisatrice de la série ivoirienne à succès « Ma Famille » est depuis plusieurs années au centre d’une polémique difficile à délier mais qui fait le chou gras des sites internet ivoiriens.

 

Voici pour vous, une partie des accusations portées contre elle par des internautes et la réponse d’Akissi Delta. Une réponse arrachée de haute lutte par l’Agence de presse bilingue afreepress.info en juillet dernier en marge d’une visite du groupe Evalas à Kara (420 km au Nord de Lomé).

 

Accusation :

Ma famille: La Série à succès…et à mystères

 

« MA FAMILLE », c’est la sitcom ivoirienne qui a battu tous les records de diffusions à l’international. Adieu le passé, bonjour le présent, et vive l'avenir !??????¯? Ce n’est pas un hasard. Elle est bonne. L’histoire, la mise en scène, les acteurs… Akissi Delta a vraiment fait fort. Ma famille sera l’un des divertissements phare des Ivoiriens, au plus fort de la crise de 2002. La série fait l’unanimité à chaque épisode, et s’expatrie même sur d’autres chaînes africaines. Après quelques années de diffusion locale, c’est la fin. Les téléspectateurs ivoiriens n’y sont même pas préparés. Plus tard, se découvre dans les journaux, une véritable crise interne à l’équipe de la série. Les acteurs sont en désaccord avec la productrice Akissi Loukou Delphine. On n’en connaît pas les raisons définitives, tant il y a de versions. En tout cas, c’est la déchirure. La série continue d’être diffusée cependant sur les chaînes panafricaines, mais les tournages sont arrêtés. En côte d’ivoire, on est passé à autre chose au fil des années. Les plus nostalgiques se refont les épisodes sur les autres chaînes. Le chapitre du succès se referme là.

 

En octobre 2011, les internautes regardent émus, la vidéo SOS de Brigitte Attiahi, épouse venue du village, pour Bohiri (dans la série). Elle a un cancer du sein et a besoin d’aide. En février 2012, elle décède. Avant elle, L’actrice Rosine Zouzouo dite Marie Laure dans la série, succombe à la mort après une longue maladie, en octobre 2011. Les rumeurs la disaient séropositive. Marie Laure, le 3 juin 2012, Djangoné Elvis, gérant de cabine dans la même série, décède. Il en était arrivé à pisser des excréments. Le 3 juin 2013, c’est Tatiana de Mackensira qui nous quitte. La maladie l’aura rongé au point de la rendre méconnaissable. Avant eux, nous avaient déjà quittés Carine Tazouhin, la sœur de Decotey dans la série, Louise Babet, la fille de Gohou, Tantie Fatou, la mère de Digbeu et Bienvenue, Josiane Yapo, une des maîtresses de Bohiri  (dans la série).

 

Aujourd’hui encore, la série a, à son actif quelques autres de ses acteurs, dans un état de maladie inquiétant. Oupoh le neveu de Bohiri souffre d’un neuro-palu qui le rend fou (littéralement), Clémentine Papouet, épouse de Gohou  (dans la série), souffre d’un cancer, Gbazé Thérèse va mieux après avoir frôlé la mort au point de diffuser un SOS en vidéo. Amoin, épouse de Kouadio  (dans la série), souffre du Glaucome qui la rend aveugle aujourd’hui.

 

Même le plus cartésien d’entre nous sortira préoccupé de ces drames au sein des acteurs de cette série. On pourrait dire qu’il n’y a aucun mystère. Que c’est une simple coïncidence, et que parce qu’ils sont artistes publics, on remarque plus leur décès et autres maladies, mais franchement dans une série… Ça fait beaucoup trop. Le mystère est bien présent. Les comédiens n’auraient-ils pas assez fait confiance à leurs talents au point de s’aider d’une façon ou d’une autre ? Est-ce la jalousie de tierces personnes qui s’abat sur le casting d’une telle réussite ? Est-ce là, le prix du succès ? Pourquoi ces maladies horribles qui les détruisent autant avant de les tuer ? Voici autant de questions qui laissent à ce jour, beaucoup d’ivoiriens songeurs. C’est vraiment triste de perdre ces personnes qui auraient pu apporter encore plus à la comédie ivoirienne et africaine. Que leurs âmes reposent en paix, pour les disparus. Qu’ils se rétablissent très vite, pour les souffrants.

 

L’accusée répond dans une interview publiée par Afreepress

 

Bonjour Akissi Delta. Dites-nous ce que ça vous fait aujourd’hui d’être une référence du cinéma africain.

 

Akissi Delta : Bonjour. Je ne dirai pas que je suis contente, mais c’était nécessaire. C’était nécessaire qu’après nos devanciers qui faisaient des films de grand écran et qui avaient un moment raccroché, que nous puissions reprendre la relève. A leur époque il n’y avait pas encore du numérique et donc après avoir tourné les films, il leur fallait aller jusqu’au Maroc pour pouvoir faire le montage. Et le montage coûtait encore plus cher que le tournage lui-même. Les réalisateurs n’ayant donc plus suffisamment d’argent pour continuer, avaient arrêté de faire du cinéma.

 

Moi je me demandais ce qu’il fallait faire pour sauver la situation. J’avais donc décidé en l’an 2000 de me lancer dans le cinéma. Vous savez au départ en Afrique, les gens faisaient de petits tournages chacun dans son pays. Ici au Togo, on faisait des films dans lesquels on parlait essentiellement mina, au Bénin c’est le fon, et au Burkina, le moré.

 

Au Congo, on faisait des films aussi et les gens parlaient essentiellement Lingala. Au Sénégal c’était le Wolof.  Alors comment fallait-il faire pour que notre voix porte, pour qu’on puisse se connaître entre nous ? Comme les Nigérians ont fait aujourd’hui pour la chanson ?

 

Il fallait alors réfléchir à un film qui pourrait intéresser tout le monde. Je ne peux pas faire un film qui parle seulement des problèmes de la Côte d’Ivoire. Alors c’est là que j’ai réfléchi et j’ai trouvé le concept de : « Ma Famille ». J’ai alors décidé de le tourner en français. C’est comme ça que nous avons débuté le tournage de « Ma Famille » et ça a pris. Quand « Ma Famille » a pris, ça incité les autres réalisateurs et mêmes ceux qui n’étaient pas des réalisateurs à se lancer. Ils ont vu qu’ils pouvaient également faire quelque chose comme ça chez eux. Je crois que c’est à partir de là que le cinéma et les séries africains ont commencé par vraiment marcher.

 

Avant c’étaient les films mexicains et brésiliens qui étaient très suivis. Le problème est que nos gouvernants n’encouragent pas la création. Aujourd’hui quand tu déposes ton budget pour solliciter le soutien de l’Etat tu n’as rien ou pas grand-chose. La preuve est que les premiers films de « Ma Famille », c’est moi-même qui payais certaines chaînes de télévision pour que le film passe. Les décideurs ne savent pas si ce sont des films d’instruction ou des films publicitaires. Il a donc fallu que je leur explique que ce ne sont pas des films publicitaires mais que ce sont des fictions.

 

Mais votre série « Ma Famille » a connu un coup d’arrêt. Plusieurs acteurs ont été gravement malades et on parle d’envoûtement et autres. Que se passe-t-il au juste ?

 

Je vous rassure que très bientôt on va reprendre la série « Ma Famille ». On devait commencer le tournage bientôt mais c’est à cause des élections qui auront lieu prochainement en Côte d’Ivoire que nous avons reporté. Tous les acteurs qui vont tourner sont prêts et nous allons reprendre « Ma Famille » mais juste après les élections en Côte d’Ivoire. Je vous promets que tout le monde, tous les comédiens que vous avez vus dans « Ma Famille » vont reprendre le tournage. De Gohou à Clémentine en passant par Bohiri.

 

Concernant les problèmes que vous avez évoqués. Vous savez, après les anciens réalisateurs, personne ne tournait de séries en Côte d’Ivoire. J’étais la seule qui le faisait. Je me suis levée, je me suis débattue pour faire « Ma Famille » toute seule. Je n’ai pas eu de financement. « Ma Famille » je le tourne dans ma maison, dans ma cuisine c’est dans ma chambre qu’on faisait tout ça avec une petite caméra.

 

Au départ, ni moi-même ni personne ne savait que « Ma Famille » allait avoir du succès parce que ça se tournait chez moi à la maison et du coup « Ma Famille » a commencé à avoir du succès. Beaucoup de comédiens et beaucoup de personnes qui étaient avec moi ont commencé à faire eux-mêmes leur propre production.

 

Tout le monde connait mon histoire c’est pour ça d’ailleurs que je vous prie de m’excuser si je fais des fautes dans mon expression. Je n’ai jamais mis les pieds à l’école, je ne sais toujours pas lire et je ne sais pas trop bien écrire et je n’ai pas l’intention d’apprendre maintenant parce que ce n’est pas à cet âge que j’irai faire le CEP. Donc, vous allez m’excuser pour cela.

 

Lorsque la série « Ma Famille » a commencé à prendre de l’ampleur il me fallait prendre quelqu’un pour travailler avec moi. Pour m’aider. Alors j’ai recruté une femme pour m’aider dans mon administration. Elle avait la charge de s’occuper de tout ce qui concerne la signature des papiers, des contrats, la gestion de l’argent … C’est elle qui s’en occupait essentiellement. Moi mon problème c’était d’encadrer mes comédiens et lorsque les gens venaient me voir, je les envoyais chez elle.

 

Mais j’avais eu tort ! C’est cette dame qui a commencé à empoisonner les comédiens, à leur mettre des idées dans la tête.

 

Un jour les comédiens sont venus me voir pour me dire qu’ils auraient appris que chaque mois je recevais de l’argent. 100 millions qui me venait de la France, 100 millions qui me venait des présidents africains. C’est cette dame qui tentait de monter la tête aux comédiens et c’est la même qui est allée faire une maison de production pour me concurrencer alors qu’elle n’était pas dans ce domaine de cinéma. Elle ira monter une maison de production et viendra pour voler mes comédiens.

 

La maison de production été montée avec quelqu’un qui était venu de France pour faire affaire avec moi et racheter mes droits. C’est avec celui-là qu’elle a commencé à travailler. Elle lui a fait croire qu’au lieu d’acheter mes films pour aller revendre en France, il serait meilleur de monter une maison de production et de tourner sur place. Le monsieur lui demande où trouver des artistes comme Gohou et Bohiri pour jouer et elle le rassure qu’elle peut miser de l’argent et les détourner.

 

Lorsqu’ils ont fait la proposition à ceux-ci, Gohou est venu me voir pour me dire qu’il n’avait rien comme problème entre nous. Qu’il y a une équipe qui voulait faire une production et qu’il a été sollicité et qu’on lui proposait beaucoup d’argent. Mais je ne savais pas que c’était ma directrice qui était la nouvelle productrice. Je pensais au départ que c’était Gohou tout seul mais après je me suis rendue compte qu’il y avait sept (7) de mes comédiens qui partaient. C’est là que j’ai su que c’est le monsieur qui était venu de France pour m’acheter des films et mon assistante qui étaient les initiateurs. Il y a d’autres choses dont je voudrai vous épargner.

 

Oui, mais… les accusations d’envoûtement et de mort, elles sont fondées ou non ?

 

Les morts qu’est-ce que je peux faire ? Il ne peut pas y avoir d’envoûtement car moi je ne connais pas des histoires d’envoûtement. Demandez à ceux qui sont là avec moi. Les Amélie et tout. Je n’ai pas été à l’école mais j’ai été élevée par quelqu’un de grand, il était ambassadeur. Donc les histoires de fétiche et d’envoûtement moi je ne crois pas trop. Je suis en train de vous dire que par exemple si vous avez un restaurant et que vos serveurs sont tous allés crées d’autres restaurant, qu’est-ce que vous pouvez faire contre ? En tout cas ils savent que tant que moi je serais débout et que « Ma Famille » existera, leurs films ne pourra pas marcher. Alors ils cherchent des histoires et ils se demandent ce qu’il faut faire pour m’écarter.

 

C’est là qu’ils ont commencé à raconter des choses sur moi. Je vais vous dire l’histoire de Marie-Laure. Marie-Laure était amie à Eléonore. Elle ne devait pas tourner dans la série « Ma Famille ». Quand Eléonore partait en France, elle me l’a confiée. Elle me dit : «  pardon elle a des problèmes, elle est malade il faut l’aider ».

 

J’ai accepté. Je suis allée la chercher à San-Pedro alors qu’elle était déjà malade. Je l’ai soignée et j’ai pris soin d’elle avant que vous ne l’a voyiez à l’antenne. Le rôle de Digbeu. Ce n’était pas Digbeu qui devait le jouer, c’était Kokorê mais il était lui aussi malade. Je l’ai cherché plus de trois ans durant mais je ne l’avais pas trouvé c’est comme ça que Digbeu a commencé. Kokorê est rentré plus tard dans la série.

 

Les gens ont leur maladie. Louise, elle avait un problème de ventre et c’est Bohiri qui me l’a présentée. Elle venait au tournage avec son repas parce qu’elle disait qu’elle avait un problème de ventre. Donc moi je n’ai pas le temps pour m’attaquer à qui que ce soit. Pendant que le film passe à la télévision ivoirienne je m’occupe à écrire de nouveaux scénarii. Les comédiens viennent et ne font seulement que deux jours de tournage. Les gens ont parfois l’impression que j’habite avec eux, non ! Je ne connais pas chez eux, je ne sais pas où ils habitent. Ils viennent, ils tournent et ils repartent. Clémentine et Gohou ont trois jours, la cours commune que vous voyez, ils ont deux jours et comme tout le film se tourne dans ma maison, les comédiens passent et font leur travail. Parfois ils ne se croisent même pas.

 

Moi je prends tout le temps pour écrire le projet qui va suivre. Il faut que je cherche des partenaires, il faut que je cherche de l’argent, il faut que je fasse ceci et cela donc vous comprenez que je n’ai pas le temps. Je tourne chaque deux mois et dans ces deux mois je ne les vois que deux ou trois jours. Chacun a sa vie. Ce sont des pères et mères de famille. Ils ont leur vie, je ne peux pas savoir tout sur eux, ce qui leur arrive dans leur vie ! Donc tout le monde est devenu réalisateur, réalisatrice et ils sont mes concurrents. Ils vont sur le Net pour inventer des histoires sur moi.  Au début je m’énervais mais après j’ai compris que c’était de la jalousie, de l’envie, de la méchanceté. Mais j’ai fini par savoir qui sont ceux qui font cela et bon, je continue mon travail. 

 

Propos recueillis par Olivier Adja

Dernière modification le mardi, 04 août 2015 16:49
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