©Afreepress (Lomé, le 15 juillet 2016)- Depuis le 4 juillet dernier, la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT) a un nouveau Directeur général. Le successeur de Kokou Djagni se nomme Nana Adam Nanfamé nommé à la suite d’un recrutement par appel à candidatures organisé par le Conseil d’administration de la société cotonnière.
Âgé de 53 ans, ingénieur agronome de conception, titulaire d’un Master en Agronomie et expert du Bureau international du travail (BIT) en coopératives et développement, le nouveau Directeur général, selon les informations parvenues à l’Agence de presse Afreepress, connaît bien la filière cotonnière pour y avoir consacré ses 17 dernières années.
Il a servi successivement aux postes de Directeur régional de la Société togolaise de coton (SOTOCO) dans les régions Centrale et de la Kara et de Directeur de la région cotonnière nord de la NSCT qui couvre les régions économiques de la Kara et des Savanes.
M. Nanfamé aura pour principale mission de poursuivre les réformes de la filière, en optimisant sa gouvernance et l’accompagnement des producteurs dans l’esprit de la vision stratégique de la filière qui prévoit d’atteindre 200.000 tonnes de coton-graine d’ici à 2022.
Société anonyme d'économie mixte créée le 29 mars 2009 en remplacement de la SOTOCO qui était une société d'Etat, la NSCT connaît depuis 2009 des relèvements et des régressions.
La production est passée de 28.000 à 46.244 tonnes de coton-graine entre 2009 et 2011. Elle est ensuite passée à 79.510 tonnes, puis à 80.594 tonnes avant de connaître un léger fléchissement à 77.850 tonnes en 2013 et 2014. La campagne 2014-2015 a connu un important rebond, passant à 114.000 tonnes de coton-graine avant de retomber à 81.000 tonnes pour la campagne 2015-2016.
NB: La plus haute performance en matière de production coton-graine dans l’histoire de la filière togolaise est de 188.000 tonnes en 1998-1999.
Telli K.
©Afreepress (Lomé, le 15 juillet 2016)- L’atelier sur le journalisme d’investigation, une spécialité du journalisme qui consiste à mener des recherches approfondies pour révéler des informations cachées au moyen d’enquête, dans un temps relativement long, sur un sujet d’impact et d’intérêt public, organisé du 11 au 15 juillet par l’Ambassade des Etats-Unis au Togo à l’endroit d’une trentaine de journalistes togolais, a pris fin ce vendredi avec la remise aux participants d’un certificat de participation, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Mike Pryor (1er à gauche de la photo), Directeur de la section des affaires publiques de l’Ambassade des Etats-Unis au Togo, a dans son mot de clôture, invité les récipiendaires à mettre en pratique les connaissances acquises dans les colonnes des journaux et sur les antennes.
« Le journalisme d’investigation, ce n’est pas nécessairement le fait d’exposer les délits comme la corruption à un haut niveau. Cela peut commencer par ce qui se passe dans votre communauté, le succès et les échecs d’un projet municipal, avec ces possibles conséquences sur la société, c’est déjà le fruit d’une bonne investigation. Le plus important, c’est que votre article ou votre reportage soit issu d’un travail personnel ou collectif de recoupement, des informations brutes, et de preuves avancées par plusieurs sources, qu’elles soient anonymes ou affirmées », a-t-il rappelé aux participants.
« Pourquoi des armes illicites circulent autant alors que les autorités font de leur mieux pour faire respecter la loi ? Pourquoi une école primaire ne dispose pas de cantine ou de toilettes pour les élèves, alors que les frais de scolarité y sont élevés ? Où va l’argent des taxes collectées ? Comment l’usage incontrôlé des engrais chimiques dans l’agriculture agit-il sur la santé de la population ? Comme le fonds d’aide local a boosté l’entrepreneuriat des jeunes ? Comment expliquer qu’une route construite avec des dizaines de milliards de francs s’effrite seulement trois mois après, et cause des accidents ? Pourquoi un nombre anormalement élevé de malades décèdent dans un hôpital donné sans que l’autorité ne réagisse ? ». Voilà autant d’exemples que le collaborateur de David Gilmour a touchés du doigt pour appeler les uns et les autres à leur rôle.
Pendant cinq (5) jours, les journalistes ont été initiés à la maîtrise de l’enquête journalistique, la collecte, le traitement, l’analyse et la diffusion de l’information. C’est à travers des communications sur l’investigation et ses techniques, l’approche comparative de la loi sur la liberté d’accès à l’information et à la documentation, le traitement des sources d’information et l’utilisation du data journalisme.
A la fois théorique et pratique, cette formation se situe dans le cadre des activités de promotion de l’Etat de droit et d’accompagnement du professionnalisme dans les médias au Togo.
Elle a été assurée par Elizabeth Bryant (1ère à droite de la photo), une journaliste américaine basée à Paris en France et formatrice d’Africa Regional Services et Franck Ayawo Assah (2ème à partir de la droite), Coordinateur du Programme africain pour les reportages d’investigation (PAIR) et correspondant de Media Foundation for West Africa au Togo.
L’Agence de presse Afreepress y a été représentée.
Telli K.