©Afreepress-(Lomé, le 18 juillet 2016)- La Journée de la Justice Internationale a été célébrée le 17 juillet dernier de par le monde. A l’occasion de cette célébration qui commémore l’adoption du statut de la Cour Pénale internationale le 17 juillet 1998, Federica Mogherini, la haute représentante de l'Union européenne a tenu à rappeler l’importance de la « justice » dans la construction des sociétés modernes.
La justice, selon elle, est l'un des « piliers de nos sociétés ». « Elle préserve l'égalité, la cohésion et la résilience », fait-elle savoir dans une déclaration envoyée à l’Agence de presse Afreepress.
Mme Mogherini rend hommage dans sa déclaration, à « ceux qui cherchent à obtenir justice pour des crimes horribles, y compris des crimes contre l'humanité, ainsi qu'aux nombreuses personnes dévouées et courageuses qui œuvrent dans le domaine de la justice internationale ».
Le 17 juillet, poursuit la haute représentante, marque l'anniversaire de l'adoption du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, en 1998. « L'UE et ses États membres restent déterminés à promouvoir les efforts visant à mettre fin à l'impunité des auteurs des atrocités les plus abominables et à encourager l'acceptation universelle de la compétence de la Cour pénale internationale », indique-t-elle.
A.Y.
© Afreepress (Lomé, le 16 juillet 2016)-Démarrés depuis lundi dernier, les travaux de réflexion et d’échanges sur les réformes politiques et institutionnelles organisés par le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUM) et auxquels ont pris part plus de cent cinquante (150) invités nationaux et internationaux, ont pris fin ce vendredi à l’hôtel Radisson Blu 2 février à Lomé.
La cérémonie de clôture a été présidée par le ministre de la Justice et des Relations avec les institutions de la République, Pius Agbetomey, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Cette rencontre de cinq (5) jours a permis d’accoucher d’un rapport général qui sera remis très prochainement au chef de l’Etat. Les recommandations faites vont servir de base aux travaux de la Commission des réformes qui sera mise en place.
Selon la Présidente du HCRRUN, Awa Nana Daboya, les travaux ont permis aux Togolais, conscients que la raison finit par l’emporter sur la passion, de discuter et de décider d’avancer au nom de l’intérêt national.
« Spécifiquement, il a été question de débattre de tout, de la République ancienne comme celle de demain. Plusieurs choses ont été soulevées comme comment nous voulons des réformes et quelles réformes, de quelles institutions, pourquoi ces réformes, d’où venons-nous ? Nous avons rappelé où nous en sommes, débattu d’où nous voulons aller, des réformes qui tiennent compte de nos réalités, décider des réformes et de nos institutions dans un souci de consensus », a énuméré Awa Nana Daboya.
« Les résultats de l’atelier doivent nous conforter dans le sentiment que devant un défi national, il faut une réponse nationale. Dans un élan empreint de sérénité et de respect mutuel, vous avez indiqué la direction que doivent prendre les reformes politiques et institutionnelles », s’est-elle adressé aux participants.
Dans son intervention, le ministre de la Justice, Pius Agbetomey a affirmé que le gouvernement étudiera « avec le plus grand soin » les conclusions et les points de convergences assortis de l’atelier, il a souligné que le gouvernement continuera à jouer sa partition dans la conduite du vaste chantier des réformes constitutionnelles et institutionnelles qui s’inscrivent dans la volonté commune des Togolais d’œuvrer en vue de l’approfondissement et de la consolidation de la démocratie, du renforcement de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance.
Il a par ailleurs exhorté tous les acteurs à s’approprier les recommandations et les conclusions assortis afin qu’elles servent de socle pour construire le nécessaire rapprochement des points de vue ou le consensus en vue de l’adaptation des institutions au contexte et aux réalités togolais ainsi qu’aux aspirations profondes de la population.
Ont pris part à cet atelier de réflexion et d’échanges, des personnalités politiques, des juristes, des sociologues, des historiens, des organisations de la société civile, les représentants des institutions de la République, les partis politiques ou regroupements de partis politiques, la chefferie traditionnelle et les autorités religieuses.
Elisabeth S.
© Afreepress (Lomé, le 15 juillet 2016)-84 morts dont beaucoup d’enfants, plusieurs dizaines de blessés et 18 personnes en urgence absolue. Tel est le bilan officiel du nouvel attentat terroriste dont la France a été victime en plein 14 juillet ce jeudi sur la Promenade des Anglais à Nice dans le sud du pays.
Sur cette place publique bien prisée par les Français et les étrangers, le feu d’artifice de la fête de la fête de l’indépendance venait à peine de s’achever et la foule s’apprêtait à rentrer quand soudain, un camion de 18 tonnes, roulant à plus de 80 km/heure a foncé sur la foule.
Conséquence, des morts partout sur la chaussée, des arbres et des poteaux arrachés, selon un Français qui était sur les lieux avec sa femme et son enfant.
« Le camion a foncé sur tous les gens et les a écrasés, je suis parti à droite, ma femme est partie ailleurs et elle est morte. J’ai eu la chance d’aller de l’autre côté avec mon enfant et j’ai vu des gens avec la tête ensanglantée, les membres coupées. C’est un 18 tonnes, un camion qui fait 15 mètres de long et qui roulait à plus de 80 km/heure, qui arrachait tout sur son passage, les poteaux, les arbres, tout on n’a jamais vu ça de notre vie, c’est un truc qu’on ne pouvait arrêter, pourtant les gens se sont accrochés aux portes pour essayer de l’arrêter mais ils n’ont réussi parce qu’il a fermé les vitres », a déclaré le témoin ce vendredi sur RFI.
Selon les informations, le camion a roulé sur plusieurs dizaines de mètres, le chauffeur aurait même tiré à plusieurs reprises à coups de pistolet avant d’être abattu par la police.
« La France ne cèdera pas au terrorisme », a promis le président français, François Hollande.
L’Etat d’urgence a été prolongé de trois (3) mois.
Cette nouvelle attaque terroriste survient 8 mois après celles du 13 novembre 2015 à Paris et du journal satirique « Charlie Hebdo » de janvier 2015.
Telli K.
© Afreepress (Lomé, le 14 juillet 2016)-C’est dans une liesse populaire que les femmes d’Adakpamé, un quartier de Lomé, issues de l’Association « Mères francophones » ont célébré ce jeudi après-midi à Lomé les cinq (5) ans d’existence du Programme d’alphabétisation intégré (PAI), un programme qui permet aux femmes d’être instruites.
La cérémonie festive s’est déroulée en présence du représentant du ministère de l’Action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, et des Organisations non gouvernementales (ONG) et de défense des droits de la femme.
Mise en place en 2011, le Programme d’alphabétisation intégré (PAI) est une plateforme des jeunes enseignants du primaire et du collège surtout volontaire où les bonnes femmes viennent s’instruire sans payer le moindre sous.
Pour Happy Attiogbé, Directeur exécutif de l’Association « Mères francophones », la mise en place de ce programme est partie des constats selon lesquels, l’analphabétisation serait la première cause des violences faites à l’endroit des femmes et de la baisse du niveau d’études des élèves du cours primaire.
« Nous ne célébrons pas l’Association « Mères francophones » mais plutôt le Programme d’alphabétisation intégré (PAI). Nous sommes partis d’un constat, qui est que nous sommes tous enseignants et la plupart enseigne au primaire et donc nous avons remarqué que les enfants n’apprennent plus comme avant. Nous avons décidé d’aider nos mamans pour voir les retombées et par après, nous nous sommes rendu compte que la chose aidait beaucoup plus les femmes. Avec la fonctionnalité de ce que nous faisons, nous avons vu que cela aidait les femmes à s’exprimer en français afin de pouvoir vendre au marché facilement et augmenter leur chiffre d’affaires », a déclaré Attiogbé Happy, Directeur exécutif de l’Association « Mères francophones ».
Selon ce dernier, l’état adopte une stratégie du faire-faire qui consiste à ne plus créer les centres d’alphabétisation mais plutôt appuyer les centres existants à honorer leur engagement envers les femmes.
A la commission nationale de la francophonie (CNF), une grande importance est accordée au Programme d’alphabétisation intégré d’autant plus que l’alphabétisation est pour cette structure, très importante.
Il faut rappeler qu’une attestation de fin de formation en alphabétisation fonctionnelle des femmes a été remise à sept (7) jeunes volontaires du PAI pour une formation tenue du 21 au 25 Mars derniers grâce à l’appui de la francophonie.
« Nous avions longtemps cherché à nous faire former nous-mêmes mais on n’a rien trouvé, nous avons soumis des projets mais rien a changé. C’est en décembre 2015 qu’on est entré en parrainage avec la commission nationale de la francophonie (CNF) qui est l’un des démembrements du ministère des Affaires étrangères et qui a apporté un projet qui a été financé par des sociétés de la place. Suite à ces bonnes volontés, la formation a été possible et actuellement, nous sommes aguerris pour le travail sinon, avant on se cherchait et on allait avec la pédagogie puisque nous sommes tous enseignants de formation », s’est réjoui M. Attiogbé.
Il faut rappeler qu’au début du Programme d’alphabétisation intégré (PAI) en 2011, le centre d’alphabétisation « Mères francophones » ne comptait en son sein que trois (3) femmes mais aujourd’hui, elles sont au nombre de soixante-et-trois (63).
Nicaise K.
© Afreepress (Lomé, le 14 juillet 2016)-Officiellement ouverts lundi à Lomé, les travaux de l’atelier de réflexion et d’échanges sur les réformes institutionnelles et politiques organisé par le Haut commissariat à la réconciliation et au renforcement de l'unité nationale (HCRRUN) se sont poursuivis ce mercredi troisième jour et fut marqué par le développement de deux (2) grands panels.
Le premier panel animé par Mensah Amlalo, expert national en décentralisation et Ahaji Yar, expert du Ghana a pour thème : « de la démocratie et de la gouvernance locale ».
M. Amlalo a défini les concepts de démocratie locale, de gouvernance locale et de décentralisation avant de faire le point des réformes entreprises depuis 2004 au Togo, mais dont le processus tourne actuellement au ralenti. Pour l’expert, la « République de demain », dans le cadre des réformes devra nécessairement être dotée de gouvernements locaux forts, soucieux du bien-être socioéconomique de leurs administrés.
Selon l’expert ghanéen Ahaji Yar, développant le même thème, la décentralisation renvoie à la participation du peuple à sa propre gouvernance, condition de sa légitimité. De plus, il a insisté pour dire que pour donner un sens réel à la démocratie locale, celle-ci doit être fermement ancrée dans un contexte pluraliste.
Concernant le second panel titré « la République de demain face à l’enjeu et défis », il est subdivisé en deux sous panels, à savoir « les enjeux et défis de la mise en œuvre des réformes dans le processus de réconciliation nationale et de renforcement de l’Etat de droit : expériences d’ici et d’ailleurs » et « les enjeux et défis de la mise en œuvre des réformes dans le processus de réconciliation nationale et de renforcement de l’Etat de droit : emphase sur les réformes en cours ».
Animant le premier sous panel, Kumélio Koffi Afandé, juge à la chambre d’appel des tribunaux pénaux internationaux pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda, fort de l’expérience acquise dans l’analyse des systèmes politiques de plus de 30 pays, a estimé qu’il est important de mener des réformes exhaustives, non personnalisées et adaptées aux réalités du Togo.
Pour lui, le consensus doit toujours être l’objectif car, a-t-il souligné, il est le mode le plus adapté à la recherche de la conciliation, le recours à la majorité ne devant intervenir que par défaut.
Quant à l’expert marocain, Abdelhak Moussaddak, abordant le même sous panel et s’inspirant de l’expérience du Maroc, il a exhorté les Togolais à la recherche d’une large adhésion autour des recommandations, afin, a-t-il souhaité, que le vent de la démocratie puisse souffler durablement au Togo.
Le second sous panel titré « les enjeux et défis de la mise en œuvre des réformes dans le processus de réconciliation nationale et de renforcement de l’Etat de droit : emphase sur les réformes en cours » a été développé par Palouki Massina, Secrétaire général du gouvernement, Rustico Lawson-Banku, bâtonnier de l’Ordre des avocats du Togo, Yaovi Sronvie, Président de la Cour d’appel de Lomé et Marcelline Mensah-Pierucci, Directrice de la consolidation de la démocratie au ministère de la justice.
Apres avoir relevé un quiproquo entre les tenants du retour à la constitution de 1992 et les défenseurs de la Constitution modifiée de 2002, l’un des panélistes a estimé que le processus de réformes devrait inclure toutes les couches sociales et tenir compte de l’histoire commune du Togo et de la mémoire collective.
Enfin Mensah-Pierucci a plaidé pour l’ancrage des réformes politiques et institutionnelles, notamment à travers l’émergence d’une nouvelle citoyenneté.
Les travaux de l’atelier se poursuivent ce jeudi 14 juillet 2016 et prendront fin le vendredi 16 juillet 2016.
Elisabeth S.
© Afreepress (Lomé, le 13 juillet 2016)-Comme l’année dernière pour la COP 21 à Paris en France, les journalistes togolais vont se mobiliser pour la COP 22 à Marrakech au Maroc au cours du mois de novembre 2016.
L’Alliance des médias pour l’eau et l’assainissement (AMEA) a donné ce mercredi à l’Institut français à Lomé le top départ des activités inscrites au programme du « Média COP 22 ». C’est en présence des autorités gouvernementales, des partenaires en développement, des personnalités politiques, de la société civile et de la presse.
Au total 100 journalistes seront sensibilisés au cours de trois (3) ateliers de formation sur l’accord sur le climat obtenu l’année dernière à Paris en France lors de la 21ème COP.
Le point d’orgue de ces activités est « Média COP Awards », le concours de la meilleure production journalistique. Le lauréat de cette année, selon François Koami Amégnignon, va bénéficier d’une prise en charge totale de sa participation à la COP 22.
Bernadette A.