© Afreepress (Lomé, le 3 mai 2013) - L’École primaire publique de Noépé, une localité située à 40 km au nord-ouest de Lomé a offert dimanche sont cadre à un meeting de sensibilisation animé par les responsables de l’Union des de forces de changement (UFC), a constaté l’Agence Afreepress sur place.
Ont pris part à cette rencontre, le préfet de l’Avé, Awou Kossi, la présidente des femmes de l’UFC de la localité, Passa Rosaline et le président de la Jeunesse du parti de Gilchrist Olympio, Jean-Luc Homawoo.
Le patron de la jeunesse de l’UFC, Jean-Luc Homawoo après s’être soumis aux civilités d’usage est intervenu pour appeler les militants et sympathisants de l’UFC de l’Avé à la mobilisation dans le cadre des futures élections. Dans ses propos, celui-ci n’a pas non plus tari déloges à l’endroit du « combattant qu’est Gilchrist Olympio », président national de l’UFC.
Pour le cadet des Homawoo au sein de ce parti, Gilchrist Olympio après s’être essayé à tous les types de luttes au Togo, qu’elles soient armées ou politiques a finalement opté pour la conquête du pouvoir de façon « apaisée ».
« Le choix de Gilchrist Olympio n’est pas alimentaire. Obasanjo, Kofi Annan, Rawlings, l’Église catholique et bien d’autres personnalités ont demandé à Gilchrist Olympio de faire la paix avec le régime en place et de mettre en confiance les responsables du pouvoir actuel afin de négocier le pouvoir. Le président Gilchrist a décidé d’éviter les erreurs du passé et s’est engagé dans la recherche du bien-être et du bonheur du peuple. C’est hier seulement qu’il est revenu de Yamoussoukro où il a assisté à une rencontre avec Blasie Compaoré, Alassane Ouattara et Faure Gnassingbé. Ils sont allés pour préparer les élections à venir », a confié à la foule du haut de sa taille, ce colosse d’1,80 m.
D’autres sujets ont également meublé cette sortie des responsables du parti au palmier dans la préfecture de l’Avé. Ceux-ci se sont remémoré l’attentat de Soudou perpétré contre Gilchrist Olympio et une délégation le 5 mai 1992 à Soudou dans le nord du pays. « Le 5 mai est une date d’amertume pour nous au sein de l’UFC. Aujourd’hui, nous nous rappelons de nos frères de lutte que sont Marc Attidépé, Sama Alaza et tous ceux qui ont versé leur sang dans cette lutte. C’est pour cela que nous avons décidé de faire la paix entre les Togolais et de ne pas vouer aux gémonies, une catégorie de nos concitoyens », a indiqué M. Homawoo.
L’UFC est un parti ayant sept (7) portefeuilles ministériels au gouvernement actuel. Cette entente a été rendue possible après la signature d’un accord intervenu le 26 mai 2010 avec le parti au pouvoir.
Photo : Jean-Luc Homawoo au meeting de Noépé.
Olivier A.