(Afreepress, Lomé le 22 juil)-
Dans une déclaration rendue publique ce dimanche à Lomé, le Président du Parti du Renouveau et de la Rédemption (PRR), Jean Nicolas Lawson a relevé que «le salut réside dans notre capacité à éradiquer la misère, à créer la richesse et des dizaines de milliers d’emplois, à mettre en ordre nos systèmes d’éducation, de santé et de logement, à moraliser notre vie politique et sociale, à élever le niveau de vie de nos populations, à restaurer l’autorité de l’Etat, la discipline et l’ordre ».
Il souligne que «le désordre actuel aggrave le dépérissement général de notre société, qui craque de toutes parts ».
M. Nicolas estime que « ce n’est pas la nomination d’un Premier ministre sinistre, inutilement hargneux, rapiat et sans dessein national parce que carriériste, cumulard et bureaucrate, qui rassurera l’opposition et qui donnera à notre peuple la confiance, la vigueur et le sursaut dont il a besoin en ce moment d’incertitude et de péril ».
D’après lui, «cette nomination accentue plutôt la défiance, désormais incurable, des togolais dans la gouvernance de Mr Faure Gnassingbé. Ils ne voient dans son égarement que son impéritie et la récompense pour un valet associé à la fortune de son maître ».
Et de conclure : «Comme il n’y a pas d’émancipation possible pour un peuple sans un grand effort moral, le PRR appelle encore les principaux responsables de l’opposition à s’unir pour imposer le dialogue républicain destiné à refonder la gouvernance de notre société. Nous devons cesser de n’être que des opposants pour être des résistants et des cocardiers.
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Le pouvoir en place, en totale liquéfaction de pourriture, est quasiment à son terme. Il se rabougrit et s’enfonce plus profondément dans sa propre gadouille. Ceux, qui se précipitent pour s’attribuer le mérite de sa liquidation, ne font que le soutenir par l’anarchie et la confusion qu’ils créent.
Cependant, que les uns et les autres sachent que l’âme agissante et ardente de notre peuple, qui a été affaiblie et anémiée par une longue servitude, qui est minée par la corruption, les tensions de retardement et la pauvreté, a des réserves profondes de courage, de discernement et de dignité.
Quand la puissance des idées du PRR passera des consciences dans les volontés et des volontés dans les actions, alors le génie national brisera les entraves. Dans un prodigieux effort de travail, de productivité, de discipline, d’ordre et de justice, il libèrera les forces de démocratie, de liberté politique et de progrès qui sont encore sous le boisseau.
Notre rêve de démocratie équitable, paisible et de l’alternance ne peut s’accomplir dans le fourvoiement, la tromperie et la médiocratie. Nos vrais problèmes sont la misère, l’ignorance, la corruption, les injustices sociales, l’oisiveté, le débinage, la vanité, le vice, la paresse intellectuelle et une gouvernance débile.
Ce sont des tares qui entretiennent l’oppression politique. Le salut réside dans notre capacité à éradiquer la misère, à créer la richesse et des dizaines de milliers d’emplois, à mettre en ordre nos systèmes d’éducation, de santé et de logement, à moraliser notre vie politique et sociale, à élever le niveau de vie de nos populations, à restaurer l’autorité de l’Etat, la discipline et l’ordre.
Le désordre actuel aggrave le dépérissement général de notre société, qui craque de toutes parts. Ce n’est pas la nomination d’un Premier ministre sinistre, inutilement hargneux, rapiat et sans dessein national parce que carriériste, cumulard et bureaucrate, qui rassurera l’opposition et qui donnera à notre peuple la confiance, la vigueur et le sursaut dont il a besoin en ce moment d’incertitude et de péril.
Cette nomination accentue plutôt la défiance, désormais incurable, des togolais dans la gouvernance de Mr Faure Gnassingbé. Ils ne voient dans son égarement que son impéritie et la récompense pour un valet associé à la fortune de son maître.
Comme il n’y a pas d’émancipation possible pour un peuple sans un grand effort moral, le PRR appelle encore les principaux responsables de l’opposition à s’unir pour imposer le dialogue républicain destiné à refonder la gouvernance de notre société. Nous devons cesser de n’être que des opposants pour être des résistants et des cocardiers.