© Afreepress (Lomé, le 30 juillet 2012) —
Le collectif de défense des intérêts des victimes de la fermeture de Christitex et Karus-Togo (CODEIVFC-K) a tenu samedi à Lomé, une rencontre avec ses membres, rencontre dont l'objectif était de « dégager un plan d'action pour obtenir dans un bref délai le remboursement des trois milliards et huit-cents millions que Karus-Togo et Christitex doivent à leurs épargnants », a constaté l’Agence Afreepress.
À l'ouverture de la rencontre, le président de ce collectif, Kloussé Kodjo a dénoncé la lenteur constatée dans la procédure de remboursement des épargnants et convié ses camarades à « plus de détermination ». Selon M. Klussé, la réunion est motivée par le fait que rien n'a plus bougé depuis 2010, année à laquelle une partie des adhérents a obtenu le remboursement partiel de leur dépôt. « La lutte que nous menons et qui avait abouti au remboursement partiel de 41,15% des sommes perçues auprès des adhérents de Karus et de 45,69% semble piétiner parce que rien n’a plus bougé. Les retardataires de ce remboursement partiel pour diverses raisons attendent toujours », a regretté le président du CODEIVFC-K.
Afin de rentrer le plus rapidement possible dans leur droit, il a été décidé à l'unanimité des participants, « d’accentuer les démarches. Nous comptons rencontrer les autorités en charge du dossier, notamment le prochain ministre de la Justice. Si c’est l’ancien, tant mieux. Il a été dit dans le procès verbal que nous devons nous rendre à Lausanne en Suisse où se trouve le bureau international de Karus, mais jusqu’à présent, rien n’est fait ».
Les victimes de ces deux réseaux financiers avoisinent les six mille personnes dont les avoirs sont bloqués depuis juillet 2009, date de la fermeture de ces institutions de placement d'argent.
Des milliers d’autres personnes sont également concernées par la situation à travers d’autres réseaux de placement, notamment RAS et Mastercash.