© Lomé, (le 8 Décembre 2012)-Le mouvement M150 « Touche pas à ma constitution » était dans les rues de Lomé ce samedi pour dénoncer ce que les responsables appellent la « forfaiture qui voudrait faire croire que les députés élus en à l’issue des élections législatives de 2007 sont illégitimes ».
Né il y a trois mois suite à « une tentative de manipulation de la population togolaise » sur les dispositions de l’article 150 de la constitution, le M150 a battu les pavés pour éclaircir un certain nombre de choses dont la légitimité des députés élus en 2007 malgré la fin de leur mandat le 11 novembre dernier et pour s’insurger contre les interprétations « erronées et pernicieuses des lois de la République ».
Selon le coordonnateur général du mouvement, Basile Agbo, « nous étions à la manipulation de l’article 150 de la constitution lorsque cette forfaiture qui voudrait faire croire que les députés actuels sont illégitimes nous arrive. Nous disons non, les textes de loi règlent les problèmes de notre pays ».
« Il ne faudrait pas que, souligne M. Agbo, l’on croit que nous sommes des ignorants dans ce pays. Nous nous soulèverons à chaque fois que les gens tenterons de manipuler la constitution de notre pays », a-t-il ajouté.
Selon ce mouvement, les dispositions de l’article 52 de la constitution permettent aux députés actuels de continuer par siéger jusqu’à l’entrée en fonction des nouveaux députés qui doivent être élus lors de prochaines élections législatives. « Il n’y a pas eu d’élection législative, ce qui veut dire que les députés élus en 2007 restent en fonction jusqu’à ce qu’à ce qu’on organise les élections », a soutenu le M150.
Alors, disent les responsables du M150, « non aux interprétations erronées et pernicieuses des lois de notre République ».
« Respectons nos institutions, nos textes et notre cher pays », tel a été l’appel lancé par le mouvement qui défend les institutions de la République.
La marche a eu pour point de départ l’ancien cinéma « Le Togo » pour chuter au Palais des Congrès de Lomé, siège de l’Assemblée Nationale. Le M150 a pris d’assaut le siège des députés « parce que ce sont les députés qui sont attaqués ».