© Afreepress (Lomé, le 8 avril 2013) — Le projet de renforcement du processus du Mécanisme africain d’Évaluation par les Pairs (MAEP) qui vise à l’enracinement de la culture de la bonne gouvernance économique et politique à travers une auto-évaluation a été lancé lundi à Lomé par le Premier ministre, Kwési Séléagodji Ahoomey-Zunu.
Pendant trois (3) jours, les représentants des MAEP de cinq (5) pays de la sous-région se retrouveront pour discuter des « grandes articulations » de ce projet financé par l’Union Européenne à hauteur d’un (1) milliard quatre-vingt-quatre (84) millions de francs CFA et qui sera exécuté sur une période de 36 mois.
À travers un « processus inclusif » impliquant tous les acteurs, notamment les organisations de la société civile et les populations, il s’agit pour le Bénin, le Burkina Faso, le Ghana, le Mali et le Togo de promouvoir la bonne gouvernance politique et économique.
En effet, comment comprendre que l’Afrique n’avance pas malgré les richesses naturelles dont elle regorge ? « La bonne gouvernance demeure l’espoir de l’Afrique dans le renforcement du développement politique et économique », soutiennent les organisateurs.
Pour atteindre cet objectif, il faut développer « la responsabilité locale à travers une applicabilité et une efficacité accrue du processus du MAEP » et améliorer le dialogue social et le réseautage entre les OSC et les décideurs. L’accroissement de la participation des hommes et des femmes dans la vie économique et politique est également de mise pour la réussite de ce processus, se défendent les participants venus de cinq pays africains.
Pour Ahoomey-Zunu, « cet instrument original de prévention et de promotion de la bonne gouvernance, basé sur une autoévaluation volontaire, permettra au Togo de s’évaluer dans sa gouvernance démocratique et économique, dans son développement socioéconomique et la gouvernance des entreprises publiques ».
Le Togo, 29e pays membre de ce processus depuis juin 2008, se prépare à présenter son rapport au-devant de ses pairs comme les quatre autres pays.
Le projet mis en œuvre par la fondation Hanns Seidel prendra fin le 29 février 2016 dans les cinq pays.
Telli K.