©Afreepress, (Lomé le 25 juil 2012)-
S’il est vrai que beaucoup de rues et de routes sont construites ou en cours de construction à Lomé, il reste aussi vrai que certaines routes, à l’instar de l’Avenue Maman N’danidaha, du nom de la mère du feu général Gnassingbé Eyadéma, ancien président du Togo, est cause de désagréments pour les usagers à certaines heures de la journée.
Cette avenue est très empruntée aux heures de pointe par une grande majorité d'habitants de Lomé. Ceux qui travaillent au quartier administratif, les revendeurs et revendeuses du grand marché de Lomé, les commerçants et petits détaillants du quartier des affaires de Déckon, tout ce monde emprunte cette route pour se rendre au travail ou rejoindre leur domicile.
Mais force est de constater que sur cette route très empruntée, il n’y a presque plus de trottoirs destinés aux piétons, qui, au risque de se faire écraser par des voitures et des taxis-motos, s'efforcent de se faire un passage au milieu des klaxons et fumées d'échappement. « Il faut de toutes les façons se rendre chez soi ! », confie plein d'amertume, un usager rencontré sur les lieux.
L’état de cette route située à quelques dizaines de mètres seulement du plus grand monument du Togo, la colombe de la paix, est inquiétant. Difficile aujourd'hui d'apercevoir le moindre bitume sur cette avenue qui devient en temps de pluie, une véritable baie de cochon au coeur de la capitale togolaise.
Heureusement que depuis quelques jours, les choses sont en train de bouger sur cette voie. Les boutiques situées de part et d'autre de la route sont en train d'être démolies, ce qui laisse supposer une prise de conscience des décideurs et le début des préparatifs pour sa réfection.
Ceci étant, une inquiétude se pose aux usagers. Quelles mesures prendra l'État pour faciliter la circulation à cet endroit avant et pendant les travaux? Voilà des questions que se posent ceux qui n'auront d'autres choix que d'emprunter cette route quotidiennement pour se rendre dans leur travail ou de retourner vers leur famille.