©Afreepress(Lomé le 9 juin 2015)-Suite à un scandale de présumé détournement de fonds octroyé par la Hollande pour financer le programme pluriannuel d’appui au secteur de l’eau et assainissement (Ppea II) au Bénin en mai dernier, la Ministre hollandaise du Commerce extérieur et de la coopération au développement a entamé une visite de travail de deux (2) jours au Bénin, a appris l’Agence de presse Afreepress.
«Pendant ces deux jours de visite de travail, la ministre aura à échanger avec le chef d’Etat béninois, Thomas Boni Yayi, sur l’état de la coopération entre le Bénin et le Pays-Bas, et sur les questions d’intérêt commun, notamment les programmes et projets réalisés dans ce cadre au Bénin, ainsi qu’avec les partenaires techniques et financiers du Bénin, et les hautes personnalités de la chancellerie de l’Ambassade du Pays-Bas au Bénin», indique un communiqué émanant de la Secrétaire générale adjointe, porte-parole du Ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la francophonie et des Béninois de l’extérieur, Simplice Gnanguessy.
Pour l’opinion publique béninoise, cette visite de travail est certainement due à ce scandale de détournement, étant donné qu’un audit dudit programme Ppea II, a été fait par le gouvernement hollandais, suite auquel il est constaté qu’une somme de 2,6 milliards de FCFA a été détourné. Suite à cela, le gouvernement hollandais à suspendu sa coopération avec le Bénin, jusqu’à ce que la lumière soit faite sur les responsables de ce détournement et qu’ils soient punis.
Selon les informations, la République du Pays-Bas a exigé un nouvel audit international qui était débuté en juin dernier et qui prendra fin le 17 juillet prochain.
A la fin des travaux, Mme Liliane Ploumen, organisera une conférence de presse avec la presse béninoise pour éclairer les uns et les autres sur les relations de son gouvernement et celui du Bénin.
Il faut noter que la République du Pays-Bas s’est engagée aux côtés du Bénin dans la lutte contre la pauvreté et dans le financement des projets de développement depuis quelques temps.
Mathurin A.