© Afreepress (Lomé, le 6 avril 2016)-Que se passe-t-il à Mango (540 km au nord de Lomé) pour que la population reste surchauffée et réagit contre l’autorité locale à chaque occasion ? Pour Thomas Kokou N’soukpoé, président du Bloc d’action pour le changement (BAC) intervenant ce mercredi sur la radio Victoire FM, le problème est dû à une « récupération politique ».
Selon lui, plusieurs partis politiques comme le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), l’Union des forces de changement (UFC) de Gilchrist Olympio et même l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI) présidé par Pr Tchabouré Gogué cherchent chacun de son coté à résoudre le problème.
Seul le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé peut résoudre ce problème définitivement, selon M. N’soukpoé. Et pour le faire, a-t-il ajouté, il doit se rendre sur les lieux et parler à la population.
« Il s’est rendu en France et en Côte d’Ivoire quand ces pays ont été touchés par le terrorisme, il devrait se rendre à Mango aussi après le drame », a-t-il proposé.
Les informations font état de ce que la situation ne se calme toujours pas dans cette ville du nord du Togo pas à la suite de l’arrestation vendredi dernier de deux (2) enseignants qui auraient proféré des menaces contre des parents d’élèves dont les enfants ont voulu prendre part aux entrainements pour le défilé de la célébration du 27 avril prochain, la fête de l’indépendance du Togo.
La ville de Mango s’est pour la première fois illustrée en novembre dernier par des échauffourées entre populations et forces de l’ordre et de sécurité dans l’affaire des aires protégées. Une dizaine de morts dont le commissaire divisionnaire de la région a été enregistrée.
Bernadette A.