(© Afreepress/ Lomé, le 25 mai)-
La marche de protestation que comptait organiser le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR, opposition) dans la ville d’Amlamé ce vendredi 25 mai en vue de dénoncer le projet de découpage électoral n’aura plus lieu comme prévu.
C’est ce qu’a appris l’Agence Afreepress auprès du parti des déshérités. Principal raison avancée pour expliquer ce report, l’indisponibilité du premier responsable du CAR, Me Dodji Apévon qui se déplace sur la Sierra-Leone dans le cadre de ses activités d’avocat défenseur des familles des victimes du drame de Lungi, drame qui a frappé en 2009, une partie des supporters de l’équipe de football du Togo partie en terres Sierra-léonaises livrer une rencontre de football. Cinq ans après l’événement, la compagnie d’assurance Paramount, serait enfin disposée à mettre la main à la poche pour indemniser les familles des victimes.
«Me Apévon se rend à Lungi pour travailler en vue du dénouement de cette affaire », confie à Afreepress, un responsable du CAR qui souligne que, pour d’Amlamé, la réussite de la manifestation la présence du président du parti est indispensable.
Le CAR proteste depuis plusieurs semaines contre le nouveau projet de découpage électoral du gouvernement, laisse à certaines préfectures du pays, deux députés au lieu de trois.
Le Secrétaire national du parti, Jean Kissi a lors d’un débat vendredi sur la télévision nationale (TVT), rappelé que « c’est un droit acquis pour les préfectures de Yoto et de l’Amou de disposer de 3 députés » et qu’il était hors de question que « le gouvernement réduise ce nombre à 2 ».
Cette mésentente entre le CAR et le gouvernement a d’ailleurs conduit le parti de Me Dodji Apévon à organiser le 18 mai dernier à Tabligbo, une marche pour protester contre « cette injustice dans la répartition des sièges ».
Rappelons qu’en Conseil des ministres ce mercredi, le gouvernement a enjoint l’Assemblée nationale à plancher très rapidement sur l’examen et l’adoption de ce nouveau projet de découpage électoral.