(©Afreepress, Lomé le 10 juil)-
L’affaire Kpatcha Gnassingbé, du nom de ce frère cadet du chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé, accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat et condamné en septembre 2011 par la justice à une peine privative de liberté de 20 ans, refait surface.
Sur plainte déposée par les conseils des personnes impliquées dans cette affaire devant la Cour de justice de la CEDEAO, il était prévu que les avocats des deux parties (Etat togolais et plaignants) plaident le dossier le 6 juillet dernier devant les juges de cette Cour de justice des pays membres de la CEDEAO. Mais aux dernières nouvelles, cette confrontation en terre nigerianne entre avocats togolais n’aura finalement pas lieu.
Les avocats de l’Etat togolais ont demandé un renvoi de ladite confrontation « afin de mieux se préparer », a appris l’Agence Afreepress de sources proches du dossier. Une demande qui a reccueilli l’assentiment des juges de la Cour de justice de la CEDEAO qui viennent de repousser le procès au 30 octobre 2012.
Cette Cour de justice, saisie en 2010 d’une plainte de neuf députés se reclamant de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) et renvoyés pour cette raison des bancs de l’Assemblée nationale, avait fait droit à ces députés et exigé que cette « violation des droits de l’Homme soit reparée » par l’Etat togolais.
Depuis cet arrêt, plusieurs plaintes de citoyens contre l’Etat du Togo sont sur la table de la Cour de justice de la CEDEAO.
Sont également prévues pour être débattues ce 30 octobre à Abuja, les plaintes des « victimes des violences de 2005 et celles de deux proches du mouvement Sursaut-Togo, Jules Assima et Narcisse Azanleko qui accusent l’ANR de tortures».
Olivier A.