©Afreepress, (Lomé le 19 juil 2012)-
Jean-Pierre Fabre vient de donner sa réaction au lendemain de la publication par le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile du rapport exigé par la Présidence de la République sur les événements du 14 juillet au cours desquels la résidence privée du président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) avait été attaquée et saccagée par un groupe de policiers.
Le leader du Front républicain pour l’alternance et le changement (FRAC, opposition) a confié ce matin à RFI n’avoir pas été satisfait des sanctions annoncées par les autorités togolaises contre les policiers dont les responsabilités ont été engagées dans cette descente à son domicile. « Je suis loin d’être satisfait, il est temps qu’on arrête de punir des lampistes », a-t-il indiqué et d’annoncer son intention de porter l’affaire devant les tribunaux.
De son côté, Claude Améganvi, président du Parti des travailleurs, parti membre du FRAC a exigé que le responsable du Commissariat centrale de la ville de Lomé, qui avait nié l’incident et vigoureusement démenti les accusations portées par Jean-Pierre Fabre contre ses élements, soit sanctionné et relevé de ses fonctions. « Les forces de l'ordre n’agissent jamais sans avoir reçu d’ordre. Le rapport ne répond pas et ne cite pas le nom des donneurs d’ordre », a ajouté Claude Améganvi.
Olivier A.