© Afreepress (Lomé, le 26 mars 2013) — « En 2011, au moins 70 % de tuberculeux ont été guéris au Togo, 2912 cas de tuberculose ont été dépistés en 2012 et les décès causés par cette maladie s’élèvent à 13 % ».
Ces mots sont ceux du ministre de la Santé, le professeur Kondi Charles Agba qui a rencontré la presse lundi à son cabinet dans le cadre d’un programme de sensibilisation de la population sur la tuberculose, la seconde épidémie la « plus meurtrière après le Sida » traitée gratuitement au Togo.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, une journée placée sous le thème : « Plus de tuberculose de mon vivant ». Au cours des échanges avec la presse, les « règles simples » de lutte contre la maladie mise en place par le gouvernement et ses partenaires ont été rappelées.
Selon le ministre Agba (photo), « le premier signe caractérisant la tuberculose est la toux. Le fait pour une personne de tousser pendant plus de deux semaines sans raison apparente peut être causé par une contamination de la personne au bacille de Koch, responsable de cette maladie. Il est donc nécessaire que cette personne soit rapidement conduite dans le centre de santé le plus proche pour être traitée », a conseillé le ministre. La tuberculose tue, a-t-il mis en garde et de préciser que « son dépistage est facile et son traitement gratuit ».
Au Togo comme partout ailleurs, la lutte contre l’épidémie est avancée, mais, a insisté le ministre, il reste des « points faibles » à éliminer dans les stratégies de lutte.
Les taux de décès restent encore élevés même si le financement est disponible.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), il manque chaque année trois (3) milliards de dollars sur les huit (8) milliards que nécessite la lutte contre l’épidémie dans les pays à faible revenu et intermédiaire.
Telli K.